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Mali : la nouvelle constitution portée Goïta officiellement adoptée

Mali : la nouvelle constitution portée Goïta officiellement adoptée

La Cour constitutionnelle du Mali, a officiellement validé les résultats provisoires du référendum du 18 juin. Le projet de constitution porté par le chef de la junte, Assimi Goïta, a été adopté avec près de 97 % des voix. Un plébiscite en faveur des militaires, au pouvoir depuis 2020.

Avec un taux de participation global de 38,23%, le vote avait été entravé dans de nombreuses localités du centre et du nord du Mali, notamment par la crainte des attaques jihadistes.

Ce scrutin avait été émaillé d’incidents et d’irrégularités, selon des observateurs et des opposants, qui dénoncent une réforme taillée sur mesure pour un maintien des colonels au pouvoir.

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Cette nouvelle Constitution qui vient renforcer les pouvoirs du président Goïta à la tête du Mali jusqu’à la présidentielle de février 2024.

Mali : les réseaux sociaux interdits aux hommes en uniforme

Mali : les réseaux sociaux interdits aux hommes en uniforme

Au Mali, les agents des forces de l’ordre sont interdits d’usage des réseaux sociaux. L’information rendue publique via un communiqué datant du 13 juillet concerne visiblement la police et les militaires.

Les hommes en uniforme maliens ont reçu pour instruction formelle de ne plus utiliser les réseaux sociaux. C’est ce qu’indique le fax signé par le Contrôleur Général de la Police, Youssouf Koné dont la rédaction a une copie.

« Interdiction formelle usage réseaux sociaux… À tout militaire police nationale… Surtout en uniforme… Pour tout manquement à ces instructions, l’auteur s’exposera à des sanctions sévères », précise le document.

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Pour l’heure, aucune précision n’a été donnée sur la raison de cette mesure. On ignore également si cette interdiction ne couvre que les heures de services. Sur les réseaux sociaux, les réactions sont mitigées concernant cette décision.

Affrontement Wagner et soldats maliens, l'origine du conflit 

Affrontement Wagner et soldats maliens, l’origine du conflit 

Voilà plusieurs mois que des tensions sont perceptibles entre les mercenaires de Wagner et certains militaires maliens, qui n’apprécient guère de recevoir des ordres de ces étrangers. Le mardi 27 septembre, dans la matinée, elles ont dégénéré dans l’enceinte du camp militaire d’Ansongo, dans le nord-est du pays, où cohabitent les Forces armées maliennes (Fama) et leurs supplétifs de la société militaire privée russe.

D’après « Jeune Afrique » les soldats maliens acceptent de moins en moins les règles qui leur sont fixées par les hommes de Wagner – et notamment celle qui consiste à leur prendre régulièrement leurs téléphones. Ce mardi matin, l’un d’entre eux a refusé de donner le sien à un mercenaire. Le ton est alors vite monté puis une violente bagarre a éclaté : des armes ont été dégainées et des coups de feu ont été tirés, le tout devant de nombreux témoins. Bilan : deux morts dans les rangs des Fama et neuf blessés, dont un membre de Wagner et des civils qui étaient présents dans le camp.

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Une réunion de crise a depuis eu lieu à l’état-major pour faire le point sur cette affaire et éviter qu’elle ne s’ébruite. Au camp d’Ansongo, la tension reste vive entre les militaires maliens et les mercenaires de Wagner, qui vivent dans le même lieu mais chacun de leur côté.

Nouvelles sanctions de la CEDEAO contre la Guinée : le Mali "se désolidarise"

Nouvelles sanctions de la CEDEAO contre la Guinée : le Mali « se désolidarise »

La Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a de nouveau sanctionné la Guinée de Doumbouya le 22 septembre dernier à New York.

Dans un communiqué lu à la chaine nationale mercredi, le Mali a apporté son soutien à la Guinée. Le communiqué lu par le colonel Abdoulaye Maïga, porte-parole du gouvernement du Mali, indique que le Mali se désolidarise de ces sanctions de la CEDEAO.

Les sanctions de la CEDEAO

« Le gouvernement de la Transition a pris connaissance du Communiqué final du Sommet extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), tenu le 22 septembre 2022 à New York sur la situation au Mali et en Guinée », a déclaré Maïga.

En effet, les dirigeants ouest-africains réunis, jeudi 22 septembre courant, à New York, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, ont décidé une série de sanctions visant certains responsables guinéens.

« Le gel des avoirs financiers » et « l’interdiction de voyager » sont les « sanctions ciblées à l’encontre des personnes et groupes de personnes » ou encore « les membres des autres institutions de la transition et toute autre personne cherchant à empêcher le retour à l’ordre constitutionnel en Guinée dans un délai raisonnable », avait indiqué la CEDEAO.

Le soutien du Mali

Le porte-parole du gouvernement malien, souligne que « compte tenu de la solidarité et de la fraternité entre le Mali et la Guinée, le gouvernement de la Transition décide de se désolidariser de toutes les sanctions illégales, inhumaines et illégitimes prises à l’encontre de la République sœur de Guinée et ne leur réservera aucune suite, d’adopter, si nécessaire, des mesures pour assister la République de Guinée, afin d’annihiler les conséquences de ces sanctions inutiles contre le peuple et les autorités de la Guinée ».

« Le gouvernement de la Transition souligne que l’objectif de la CEDEAO est d’améliorer les conditions de vie des populations et non d’adopter des sanctions contre-productives les affectant » a-t-il poursuivi.

En outre, le gouvernement du Mali note que « les transitions politiques ne résultent que de la mauvaise gouvernance. En conséquence, les autorités de Transition méritent d’être accompagnées par la CEDEAO pour mener des réformes politiques et institutionnelles qui contribueraient à renforcer la bonne gouvernance et la stabilité ».

Lire aussi : 62e anniversaire du Mali : « C’est le jour de souvenir de notre dignité retrouvée… », Assimi Goïta

Enfin, le gouvernement malien exprime « sa solidarité indéfectible et son ferme soutien au peuple frère et au gouvernement de la République de Guinée dans leur engagement à jeter les bases d’une refondation de l’Etat guinéen à travers des réformes politiques et institutionnelles nécessaires à un retour apaisé, crédible et sécurisé à un ordre constitutionnel normal ».

Le colonel Abdoulaye Maïga affirme, toutefois, que  » le gouvernement de la Transition reste ouvert, dans le respect mutuel et dans la cadre du panafricanisme, à toutes les initiatives sincères de recherche de solutions aux défis relatifs à la stabilité, à la paix et à la sécurité de notre sous-région ».

62e anniversaire du Mali : "C'est le jour de souvenir de notre dignité retrouvée...", Assimi Goïta

62e anniversaire du Mali : « C’est le jour de souvenir de notre dignité retrouvée… », Assimi Goïta

À l’occasion de la 62e fête nationale du Mali, le Col. Assimi Goïta a adressé un message à la nation, ce 21 septembre. Dans ses propos, le Chef de la Transition malienne a salué cette célébration historique et a rappelé son importance à ses compatriotes.

Le Mali célèbre ce jeudi, le 62e anniversaire de sa fête nationale. Pour Assimi Goïta, cette commémoration est, pour le peuple malien, un souvenir de leur dignité retrouvée.

« Il y a soixante-deux ans que les pères fondateurs du Mali célébraient, en communion avec le peuple, l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale. Cet événement historique que nous consacrons à notre tour est un rendez-vous citoyen auquel chaque Malienne et Malien doit accorder la plus haute importance, car c’est le jour du Souvenir de notre dignité retrouvée après une longue période de domination coloniale. C’est pour cette raison que nous plaçons ce 62e anniversaire sous le signe de l’ « Union dans la Souveraineté retrouvée », a déclaré le président Assimi Goïta.

Pour la même occasion, le président guinéen de la Transition, le Col. Mamady Doumbouya a effectué une visite d’amitié et de travail, de 24 heures, au Mali. 

Col. Mamady Doumbouya en visite au Mali

Mali : Vers une interdiction de l'homosexualité

Mali : Vers une interdiction de l’homosexualité

L’homosexualité pourrait être interdite et sanctionnée prochainement au Mali. L’annonce a été faite par Mahamadou Kassogué, le ministre malien de la Justice.

Jusqu’ici légales vu l’absence de textes, les relations homosexuelles vont être interdites au Mali. Ce 20 août, en marge d’un atelier sur le code pénal, le ministre de la Justice a qualifié l’homosexualité de « relation contre-nature » et a indiqué qu’elle serait bientôt sanctionnée.

Cette annonce a suscité une vague d’inquiétudes, notamment chez les personnels de Santé et les défenseurs des droits de l’homme. Approché par la RFI, Mahamadou Kassogué n’a pas souhaité donner plus de précisions sur son projet.

Notons que les homosexuels sont rejetés dans la société malienne au nom de la religion et de la tradition. Ainsi, ils évitent de s’afficher et sont quasi invisibles. Dans la sous-région, plusieurs pays comme le Niger ou le Burkina Faso, ont légalisé l’homosexualité. Par contre, au Sénégal et Guinée par exemple, elle reste toujours illégale.

Accusée de soutenir le terrorisme au Mali, la diplomatie française répond

Accusée de soutenir le terrorisme au Mali, la diplomatie française répond

Les relations entre Paris et Bamako se détériorent au jour le jour. Après le départ définitif des soldats français sur le sol malien, une nouvelle affaire éclate. Il s’agit du financement du terrorisme au Mali dont selon la junte, la France en est l’auteur.

En effet, dans une lettre adressée aux Nations unies, la junte malienne au pouvoir a indiqué que la France collecte des informations au profit des groupes terroristes et leur fourni des armes. Une accusation rendue publique en début de semaine et qui sera démentie par l’ambassade de France au Mali ce mercredi 17 Août.  

Terrorisme au Mali, les démentis de la France

Dans une publication sur son compte Twitter, la diplomatie française dément les accusations des autorités maliennes. « La France n’a évidemment jamais soutenu directement ou indirectement ces groupes terroristes », écrit l’ambassade.

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Et de poursuivre : « La France est intervenue au Mali entre 2013 et 2022 à la demande des autorités maliennes ». Durant cette période, « la France a libéré de nombreuses villes maliennes qui étaient tombées entre les mains des terroristes, lesquels imposaient leur règne de terreur – interdiction de l’éducation, meurtres, punitions corporelles –, notamment à Tombouctou et à Gao ».

« En 9 ans, poursuit la diplomatie française, Paris a neutralisé plusieurs centaines de terroristes au Mali et mis hors d’état de nuire deux figures historiques du terrorisme dans la région » : le chef du groupe État Islamique, Adnan Abou Walid al-Sahraoui, et le chef d’al-Qaïda au Maghreb islamique, Abdelmalek Droukdel.

« Dans tous les communiqués des groupes terroristes, la France était jusqu’à son départ désignée comme leur ennemi numéro 1. », ajoute la diplomatie française au Mali.

« 53 soldats français (…) dont la mission consistait, avant tout, à lutter contre les groupes terroristes » sont morts au Mali, martèle l’ambassade, ajoutant que « ces dernières années, la France a été meurtrie sur son propre territoire par plusieurs attentats terroristes ».

Mali - Russie : Assimi Goïta et Vladimir Poutine au téléphone, ce qu’ils se sont dit

Mali – Russie : Assimi Goïta et Vladimir Poutine au téléphone, ce qu’ils se sont dit

Le président malien, Assimi Goïta et Poutine se sont échangé par téléphone ce mercredi 10 août 2022 a annoncé dans un tweet le président malien. Une information relayée également par le service de presse du Kremlin.

Dans son tweet, l’actuel homme fort du Mali a indiqué que les échanges ont porté sur les moyens d’intensifier la coopération entre les deux pays.  « J’ai eu un entretien téléphonique avec le Président Poutine. Nous avons évoqué l’appui de la Fédération de Russie à la transition politique malienne et j’ai salué la qualité de notre partenariat respectueux de la souveraineté du Mali et des aspirations de sa population ».

De son coté, Kremlin a évoqué les questions relatives au développement des échanges entre les deux Etats et d’autres sujets.

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« Assimi Goita a exprimé à Vladimir Poutine sa reconnaissance pour le soutien apporté par la partie russe à son pays. Les deux dirigeants ont évoqué plusieurs questions relatives à la promotion de coopération bilatérale en matière de commerce, d’économie et autres », indique la présidence russe, rapporté par Sputnik Afrique. MM Poutine et Goïta ont également exprimé leur satisfaction face « au niveau de coopération russo-malienne dans le domaine de la politique étrangère, y compris en matière de coordination des positions au sein de l’Onu », précise le média russe.

Vers la fermeture de frontière entre le Burkina et le Mali ?

Vers la fermeture de frontière entre le Burkina et le Mali ?

Il circule sur la toile, une information selon laquelle la frontière entre le Burkina Faso et le Mali seront fermées. En effet, dans un communiqué, le gouvernement réagit et apporte un démenti formel à cette information.

Ainsi, le gouvernement met en garde les auteurs de production de fausses nouvelles et se réserve le droit de leur appliquer toute la rigueur de la loi.

Le gouvernement invite donc le public et plus particulièrement les usagers des réseaux sociaux à ne pas relayer de fausses informations sous peine de tomber sous le coup des lois du pays.

Lire le communiqué ci-dessous :

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Affaire des 49 militaires ivoiriens : un nouveau ultimatum du Mali

Affaire des 49 militaires ivoiriens : un nouvel ultimatum du Mali

L’affaire des 49 militaires ivoiriens arrêtés au Mali n’a pas encore été renouée entre les deux pays et continue d’alimenter les débats. Dans une note, les autorités aéroportuaires maliennes ont sommé la compagnie aérienne SAS d’expulser toutes les forces étrangères de l’enceinte de l’aéroport international Modibo Keita Bamako-Senou.

En effet, la compagnie SAS, selon les autorités aéroportuaires maliennes, effectue l’accueil et l’hébergement de forces armées étrangères. Ce qui viole les accords signés.

Ainsi, « cet état de fait engendre des risques pour la sureté intérieure et extérieure de l’Etat et constitue une violation de vos obligations contractuelles notamment l’article 2 intitulé « destination du bien » qui stipule que : le bien mis à la disposition du concessionnaire lui est remis à titre strictement personnel pour servir à la construction de bureaux, hangar et à l’aménagement de voies de circulation », indique la note.

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Ceci étant, les autorités demandent l’arrêt immédiat des activités d’accueil et d’hébergement et par conséquent réclament le départ des forces étrangères des locaux dans un délai de 72 heures à compter de ce mardi 02 Août 2022.