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Pape François : "Être homosexuel n'est pas un crime, mais…"

Pape François : « Être homosexuel n’est pas un crime, mais… »

Le Pape François soulève à nouveau l’épineux débat sur l’homosexualité. Ce mardi, dans une interview accordée à une presse américaine, le souverain pontife estime « injustes » les lois qui criminalisent cette orientation sexuelle. Mais il affirme cependant que l’homosexualité était un péché envers les lois de Dieu.

Être homosexuel n’est pas un crime. Ce n’est pas un crime, oui, mais c’est un péché. Bien, mais d’abord faisons la distinction entre un péché et un crime, a-t-il déclaré à Associated Press (AP). C’est aussi un péché de manquer de charité les uns envers les autres, ajoute-t-il. Ainsi, dans sa déclaration, le Pape François appelle les prêtres de l’Église catholique qui sont durs contre les homosexuels à avoir de la tendresse à leur égard. Et surtout, de s’engager à les aider dans un processus de conversion.

Comme on s’y attendait, ces propos du dirigeant du Vatican soulèvent le sempiternel débat sur l’acceptation des LGBTQIA+ au sein d’une église catholique confrontée actuellement à des scandales liée à la pédophilie. Le Pape François en est bien conscient. Rappelons qu’en 2021, les chrétiens catholiques réaffirmaient dans leur dogme que l’homosexualité demeure un péché abominable.

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Pour le souverain pontife, il faut s’en tenir aux dogmes, mais en ménageant les susceptibilités. À la question de savoir si l’église disposait du pouvoir de bénir des unions de personnes du même sexe, le Vatican a répondu ceci : Dieu n’arrête jamais de bénir chacun de ses fils, mais il ne bénit pas ni peut bénir le péché.

Mali : Vers une interdiction de l'homosexualité

Mali : Vers une interdiction de l’homosexualité

L’homosexualité pourrait être interdite et sanctionnée prochainement au Mali. L’annonce a été faite par Mahamadou Kassogué, le ministre malien de la Justice.

Jusqu’ici légales vu l’absence de textes, les relations homosexuelles vont être interdites au Mali. Ce 20 août, en marge d’un atelier sur le code pénal, le ministre de la Justice a qualifié l’homosexualité de « relation contre-nature » et a indiqué qu’elle serait bientôt sanctionnée.

Cette annonce a suscité une vague d’inquiétudes, notamment chez les personnels de Santé et les défenseurs des droits de l’homme. Approché par la RFI, Mahamadou Kassogué n’a pas souhaité donner plus de précisions sur son projet.

Notons que les homosexuels sont rejetés dans la société malienne au nom de la religion et de la tradition. Ainsi, ils évitent de s’afficher et sont quasi invisibles. Dans la sous-région, plusieurs pays comme le Niger ou le Burkina Faso, ont légalisé l’homosexualité. Par contre, au Sénégal et Guinée par exemple, elle reste toujours illégale.

https://actusalade.tg/affaire-gana-gueye-macky-sall-position/

Homosexualité : Macky Sall très catégorique et prévient

Après sa prise de position dans l’affaire Idrissa Gana Gueye, le président sénégalais Macky Sall maintient sa fermeté sur la question d’homosexualité.

A la question posée lors d’une interview accordée à l’insulteur public Khaliphone sur l’homosexualité, le président de la République a opposé son refus catégorique au mouvement et a envoyé un message fort à ses ministres.

Dans son intervention, M. Sall menace de sanctionner ses ambassadeurs, ministres et autres qui signeront un quelconque document visant à légaliser l’homosexualité.

« Quelque soit la position, opposition comme pouvoir les gens doivent parler sur des choses qui reflètent à la vérité. Chacun peut avoir des convictions, mais il ne doit pas inventer.

Car ce dernier ne permet pas d’accéder au pouvoir ni d’atteindre à ses objectifs. Je garde la même posture depuis toujours. Jamais je ne changerai la loi en place malgré les pressions. Que les gens arrêtent donc d’inventer des choses qui n’existent pas.

Car cela ne saurait leur faire accéder au pouvoir ou d’atteindre à ses objectifs. Avant hier, à Genève dans un sommet de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) le Sénégal et la Lybie sont les deux Etats qui ont refusé de voter le document », a répondu Macky Sall d’un ton ferme à l’activiste Khaliphone.

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« Ni le pouvoir, ni l’argent ne me feront changer la loi, alors que ce débat soit clos. C’est une chose que personne n’ose légaliser dans ce pays. Parce que les Sénégalais ne vont pas l’accepter », a-t-il ajouté.