Les anciens présidents des États-Unis ont tous condamné le rôle de Donald Trump dans l’épisode des violences au Capitole à Washington. Qualifiées de « Honteuses », « choquantes », « préoccupantes », les violences au soir du mercredi à Washington, avec l’irruption de manifestants pro-Trump au Capitole, ont été condamnées par la plupart des dirigeants mondiaux. Dénonçant une « attaque contre la démocratie », ceux-ci ont par ailleurs appelé au respect du résultat de l’élection présidentielle américaine du 03 novembre 2020.
Les ex-présidents américains dans leur totalité, de Jimmy Carter à Barack Obama, ont fermement condamné les événements, qualifiés de « honte », de « tragédie », tout en dénonçant l’attitude de Donald Trump, accusé d’avoir « allumé la mèche » insurrectionnelle.
« L’Histoire se souviendra des violences aujourd’hui au Capitole, encouragées par un président qui a menti sans relâche sur l’issue d’une élection, comme d’un moment de déshonneur et de honte pour notre pays », a jugé Barack Obama dans un communiqué. « Mais on ne regarderait pas la vérité en face si on considérait cet événement comme une surprise totale », a-t-il ajouté, dénonçant le « crescendo violent » des derniers mois, alimenté par le refus des républicains de « dire la vérité ».
L’ancien président Bill Clinton a aussi dénoncé une « attaque sans précédent » contre les institutions américaines, « nourrie par plus de quatre années de politique empoisonnée ». « La mèche a été allumée par Donald Trump », a accusé l’ancien chef d’État démocrate.
« C’est une tragédie nationale et cela ne représente pas ce que nous sommes en tant que nation », a abondé l’ancien président démocrate Jimmy Carter, qui a appelé de ses vœux « un dénouement pacifique ».
Pour le républicain George W. Bush, l’irruption de partisans pro-Trump au Capitole et l’interruption de la séance de certification de la victoire de Joe Biden à la présidentielle pendant plusieurs heures étaient dignes d’une « république bananière ». « Je suis consterné par le comportement irresponsable de certains dirigeants politiques depuis l’élection et par le manque de respect montré aujourd’hui à l’égard de nos institutions, de nos traditions et de nos forces de l’ordre », a souligné le 43e président des États-Unis.
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