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Guinée Bissau : un autre coup d’Etat déjoué, les faits

Guinée Bissau : un autre coup d’Etat déjoué

Le Chef d’Etat-Major de la Guinée Bissau a annoncé un coup d’Etat avorté alors que le Chef d’Etat Umaru Sissoco Embalo est en visite de travail à l’extérieur du pays.

« Nous avons réussi à identifier un groupe de militaires des FARP (Forces armées révolutionnaires du peuple) qui est en train de mobiliser des soldats en achetant leur conscience contre des billets de banque afin de subvertir l’ordre constitutionnel établi », a déclaré le Général Nan Ntan, chef d’Etat-Major.

« Ce sont les soldats ayant reçu de l’argent qui ont dénoncé les auteurs de ces actes ignobles », a poursuivi le Chef d’Etat-major.

Le général a fait cette révélation, à l’occasion de la cérémonie de célébration du 47e anniversaire de la création de la Police militaire. L’armée sait ce qui se trame grâce à des fuites sur le coup d’Etat., a-t-il déclaré.

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Cette annonce intervient le jour même où le président effectue une visite de travail de 48 heures.

Rappelons que la pays a connu 4 putschs d’Etat dont le dernier remonte à 2012. La Guinée-Bissau a été le théâtre de 16 tentatives de coup d’État et de nombreux changements de gouvernements.

voici le nom et l’emblème du nouveau parti politique de Gbagbo

Côte d’Ivoire : voici le nom et l’emblème du nouveau parti politique de Gbagbo

Le projet de création du nouveau parti politique de Gbagbo annoncé le 9 août dernier avance. Dans ce sens, le groupe de réflexion élargi ainsi que l’ancien Chef d’Etat ont tenu une séance de travail ce jeudi 14 octobre.

L’ordre du jour était axé essentiellement sur la restitution des travaux des deux commissions chargées respectivement de la rédaction du projet du manifeste et des textes fondamentaux du parti. A la suite de cette restitution, un débat a été mené à l’effet de trouver, entre autres, le nom, l’emblème et le sigle du parti.

A l’issu, le groupe a retenu comme projet de nom : 𝗹𝗲 𝗣𝗮𝗿𝘁𝗶 𝗱𝗲𝘀 𝗣𝗲𝘂𝗽𝗹𝗲𝘀 𝗔𝗳𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻𝘀 – 𝗖𝗼̂𝘁𝗲 𝗱’𝗜𝘃𝗼𝗶𝗿𝗲, 𝗲𝗻 𝗮𝗯𝗿𝗲́𝗴𝗲́ « 𝗣𝗣𝗔-𝗖𝗜 ». Le projet d’emblème est « 𝗟𝗲𝘀 𝗱𝗲𝘂𝘅 𝗺𝗮𝗶𝗻𝘀 » 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲𝗹𝗮𝗰𝗲́𝗲𝘀 𝗾𝘂𝗶 𝘀’𝗶𝗻𝗰𝗿𝘂𝘀𝘁𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝘂𝗻𝗲 𝗰𝗮𝗿𝘁𝗲 𝗱’𝗔𝗳𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲. Le signe de ralliement proposé est « 𝗟𝗲𝘀 𝗱𝗲𝘂𝘅 𝗺𝗮𝗶𝗻𝘀 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲𝗹𝗮𝗰𝗲́𝗲𝘀 ».

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« Ces propositions seront soumises au Congrès qui reste souverain quant au choix définitif du nom du parti, de son emblème, de son sigle ainsi que de ses couleurs », a indiqué le groupe dans un communiqué signé par le Président du Congrès, le Professeur Sébastien Djédjé Danon.

Nouveau sommet Afrique France: l'analyse d'un politiste togolais sur les participants

Nouveau sommet Afrique France: l’analyse d’un politiste togolais sur les participants

Le nouveau Sommet Afrique-France s’est tenu ce vendredi 8 octobre à Montpellier en France. Ce sommet a été particulier par l’absence des chefs d’Etat et d’autorités institutionnelles. Il a été exclusivement consacré à la jeunesse d’Afrique et de France qui, selon la métropole, bâtit, chaque jour, l’avenir de la relation entre la France et le continent africain. Le président Macron a retrouvé un intérêt subit pour la jeunesse et les sociétés civiles du continent noir. Les raisons…

La première édition du nouveau sommet Afrique-France a connu la participation d’une dizaine de jeunes, originaires de plusieurs pays africains et incarnant le renouveau du continent. Ces derniers ont pris part à la séance plénière du Sommet avec le président français devant qui ils ont été incisifs, à la limite, acerbes dans leurs prises de parole. Leurs grandes envolées lyriques empreintes de furie débitant des propositions éclairées depuis Montpellier pourront-elles impacter directement les décisions du haut niveau en Afrique ?

NON-DITS DU NOUVEAU SOMMET AFRIQUE-France

La révolte africaine contre la politique africaine de la France est portée par une nouvelle génération sur le continent. Cette réalité impose au président français, je suppose, de mettre en place un cadre d’écoute de ces jeunes qui représentent, selon l’ancien premier ministre malien Moussa Mara, le grand défi, donc le grand danger. Ainsi, ce nouveau format va permettre à la France de revoir sa politique étrangère en Afrique. Alors, va-t-on vers une nouvelle relation diplomatique entre la France et le continent africain par l’entremise des entités sub-étatiques ?

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En tout cas, si l’on se transporte de Montpellier à Bamako, à Ndjamena, nous retrouverons cette jeunesse-là qui est vent debout contre l’ingérence politique de la France dans ces pays en proie au terrorisme. Au Mali, au Sénégal et plus récemment au Tchad, lors des mouvements de protestation, les jeunes du Continent s’en prennent aux symboles de la présence française en Afrique.

Le président Emmanuel Macron a reconnu la force numérique de la jeunesse africaine : « l’Afrique est composée à plus de 70% des jeunes, d’adolescents et d’enfants. C’est un continent de promesse, d’espoir… ». C’est pourquoi « un pays comme la France qui a cette histoire particulière a, d’abord et avant tout, une responsabilité, un devoir. C’est de répondre aux aspirations et aux demandes de la jeunesse africaine. Et c’est d’avoir des projets qui correspondent à ses aspirations, à ce qu’elle nous demande de faire », a indiqué Macron.

Il est, donc, assez vrai et évident que dans une partie de l’Afrique francophone, on assiste à une montée du sentiment anti-français. Des mouvements citoyens font de l’opposition à la France leur cheval de bataille. Cependant, « la France veut assumer sa part d’africanité », s’est engagé le président français. D’où l’urgence d’un nouveau format des relations Afrique-France pour établir un rapport direct avec la jeunesse africaine.

L’esprit de ce nouveau sommet Afrique-France, c’est de composer, de co-créer cette Afrique nouvelle avec ceux qui sont animés de ce panafricanisme flamboyant. Ce sont les jeunes, les acteurs de la société civile. Mais…

AVEC LES ENTITÉS À SOUVERAINETÉ LIÉE ?

La diplomatie a longtemps été considérée comme le « domaine réservé » du souverain. À ce terme est associé l’idée d’États entretenant des relations entre eux. Mais depuis plusieurs décennies, l’État central perd progressivement son monopole sur l’activité extérieure et doit composer avec un nombre croissant de nouveaux acteurs qui investissent la scène internationale, parmi lesquels des entités territoriales sub-étatiques et les individus (personnes physiques).

Cette évolution des relations internationales modernes, c’est ce qui est vécu lors de ce nouveau sommet Afrique-France. Un pays, la France à travers son président, Emmanuel Macron, a voulu discuter avec les acteurs sub-étatiques qui malheureusement détiennent une souveraineté liée (Sovereignty-bound), selon l’expression de James Rosenau, Spécialiste des relations internationales et pionnier dans l’étude de la mondialisation. Ce qui amène à s’interroger sur les conséquences voire les retombées de ce sommet quand on sait que les décisions de gouvernance n’appartiennent pas aux sociétés civiles africaines encore moins aux individus africains.

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L’une des participants au nouveau sommet Afrique-France, notamment la Burkinabé Eldaa KOAMA l’a très bien reconnu lorsqu’elle livrait son message au président Macron en ces termes : « Monsieur le président, vous avez voulu ce sommet différent. Vous nous avez appelés, nous sociétés civiles tout en sachant bien que nous, tout ce qu’on peut faire, c’est dire ce qu’on pense, mais vous, vous êtes président et vous pouvez prendre des décisions… », a-t-elle évoqué.

Ceci étant l’association des chefs d’Etat africains absents à ce nouveau sommet Afrique-France reste indispensable et incontournable. Ils ont et auront leurs mots à dire pour la « je suppose » bonne application des résolutions dudit sommet. Maintenant, l’on se demande si cette association se fera de manière imposée parce que c’est ce que les jeunes africains ont décidé sans eux ou ce serait amendé pour un document final partagé par tous ? La question vaut son pesant d’or et l’après nouveau sommet Afrique-France nous édifiera plus.

Donis AYIVI, Politiste internationaliste, Consultant en Communication et en Gouvernance démocratique

Rencontre Europe-Afrique 2021 : qui seront les représentants du Togo à cette 14è édition ?

Rencontre Europe-Afrique 2021 : qui seront les représentants du Togo à cette 14è édition ?

L’Institut Aspen France, à travers un communiqué de presse informe sur le prochain sommet Europe – Afrique. Il se tiendra les 25,26 et 27 novembre 2021 au Centre des Pensières de la Fondation Mérieux à Annecy en France. Pour cette 14è édition, le thème central est : « Agenda 2063 : à la recherche d’un business model africain ».

Sur ces trois jours, il sera question pour les personnalités européennes et africaines de premier plan, de réfléchir sur le développement et à la relation entre l’Afrique et l’Europe.

Lors de la rencontre, six sessions thématiques seront organisées autour d’une cinquantaine de participants. Il s’agira des chefs d’entreprise, des bailleurs de fonds institutionnels, économistes ou dirigeants européens et africains.

Parmi eux, le Togo de Faure Gnassingbé sera représenté par deux élites. Il s’agit de Kako NUBUKPO, économiste, commissaire togolais à l’UEMOA et également ancien ministre ancien ministre de la Prospective et de l’Évaluation des politiques publiques du Togo. L’ancien Premier ministre togolais et actuel président du FIDA, Gilbert HOUNGBO sera aussi de la partie.

Il faut noter que ces dernières années, plusieurs nations s’installent sur le continent africain. Et l’objectif pour L’Institut Aspen France est de renforcer les partenariats mutuellement bénéfiques.

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Cette rencontre dont la Banque mondiale sera le partenaire officiel est organisée tous les deux ans. Elle sera présidée par l’ancien directeur général de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), Pascal LAMY.

Sommet Afrique - France : la foudroyante intervention de la burkinabé Eldaa KOAMA

Sommet Afrique – France : la foudroyante intervention de la burkinabé Eldaa KOAMA

A Montpellier, le 28 ème sommet Afrique-France a réuni 3000 jeunes africains autour des échanges avec le président Français Emmanuel Macron. Ainsi, le 08 octobre, 11 jeunes sélectionnés parmi les 3000 ont débattu sur « les sujets qui fâchent sur la table » avec Macron.  

Nous avons recueilli l’intervention « sans filtre » de la Burkinabé Eldaa KOAMA pour vous :  

 « L’aide au développement tant qu’elle n’aide pas, tant qu’elle n’amène pas à se départir de l’aide comme le dit Thomas Sankara il faut s’en débarrasser. Ce type d’aide rend esclave, empêche les populations s’en sortir par elles-mêmes, le meilleur étant chacun d’entre nous »

« Joseph Ki-Zerbo l’intellectuel africain, certainement que vous le connaissez, vous lisez beaucoup n’est-ce pas Monsieur le président, il a dit : on ne se développe pas on développe.  Alors si on ne se développe pas, on ne peut pas non plus aider à développer. Ça fait près d’un siècle que l’aide au développement se balade en Afrique ça ne marche pas »

L’Afrique se développera par elle-même, par le potentiel local et celui de la diaspora, par l’interdépendance avec les autres nations de la planète mais surtout à travers des collaborations saines, je répète, saines, transparentes, constructive »

« il y a des têtes bien faites, il y a des investisseurs aussi en Afrique nous innovons déjà en Afrique et si ce n’est pas co-constructif dans cette relation qu’on imagine, on n’en veut pas, c’est tout. Finies les expressions ‘sauvons l’Afrique’ ‘aidons l’Afrique’ ‘il y a tellement de misérables là-bas’ c’est fini M. le Président. Alors si on doit vivre ensemble parce qu’il le faut à tout prix ce sera dans l’interdépendance je répète mais surtout dans le respect et la valorisation des uns et des autres »

Que chacun prenne ses responsabilités

« M. le Président vous avez voulu ce sommet différent vous nous avez appelé nous société civile tout en sachant bien que tout ce qu’on peut faire c’est dire ce qu’on pense. Vous êtes un président, vous pouvez prendre les décisions. Que chacun prenne donc ses responsabilités dans ce sommet »

« Proposer des actions concrètes …je pense que vous le savez-vous, l’AFD, l’agence française de développement fête bientôt ses 80 ans. C’est l’occasion de faire différemment : changez déjà le nom, changez le fonds, on veut des partenariats qui soient clairs, transparents.

On peut parler, on a notre mot à dire, on peut aussi agir et on peut mettre aussi de l’intellect et des ressources financières sur la table de discussion ».

« Je vais finir Monsieur le Président, et je vous propose de visualiser avec moi ceci : si la relation entre les pays d’Afrique et la France était une marmite, sachez qu’elle est très sale cette marmite.

Elle est sale de reconnaissance légère, elle est sale des exactions commises, elle est sale de compromissions, elle est sale de non transparence, elle est sale de vocabulaire dévalorisant. Elle est sale, monsieur le Président ! Je vous invite à la récurer par des actions concrètes.

Si vous refusez de la laver, si vous voulez quand même préparer là-dedans, je ne mangerai pas, nous ne mangerons pas, l’Afrique ne mangera plus. Le repas sera prêt vous serez le seul à table avec un appétit difficile. A bon entendeur salut ». 

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Alors chers lecteurs que pensez-vous des propos de notre ambassadrice? Selon vous ce sommet aura-t-il de l’impact sur la relation Afrique-France ? laissez-nous vos avis en commentaire.

Russie ou France en Afrique : voici ce que pense le journaliste Alain Foka

Russie ou France en Afrique : voici ce que pense le journaliste Alain Foka

Le journaliste camerounais, Alain Foka comme à l’accoutumée s’est également prononcé sur la présence de la Russie en Afrique francophone.

L’arrivée du groupe Wagner (Russie) en Afrique francophone fait couler beaucoup d’encre. Un sujet qui ne cesse de susciter des débats houleux sur les plateaux. Cette arrivée des russes déplaît visiblement aux occidentaux et plus encore la France d’Emmanuel Macron.

En effet, dans une vidéo diffusée sur sa page Facebook, le journaliste camerounais, Alain Foka donne ses points de vue sur la situation. Pour le journaliste, les impérialistes doivent laisser les africains choisir leurs alliés.

« Vos ennemis ne sont pas les nôtres » tranche Alain Foka. « (…) Laissez-nous s’il vous plaît la liberté de choisir nos alliés » ajoute-t-il. Analysant la situation dans de nombreux pays, il constate que les choses n’avancent pas vraiment. Pour cette raison, il estime que les africains peuvent et ont le droit de tester d’autres solutions.

Selon, le journaliste de la Radio France Internationale (RFI), cela fait des siècles que les solutions occidentales sont testées sans forcément des résultats concluants.

Même si certains rapports de l’ONU condamnent les malversions des forces russes en l’occurrence en Centrafrique, il faut dire qu’une bonne partie de l’opinion africaine surtout francophone n’est pas contre l’arrivée de ces derniers.

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Pour l’opinion, il est temps que l’Afrique tente d’autres alternatives pour essayer d’équilibrer les forces et tisser des partenariats gagnant-gagnant.

Sommet Afrique-France : les « pépites » ont fustigé Macron sur le colonialisme

Sommet Afrique-France : les « pépites » ont fustigé Macron sur le colonialisme

Environ 3 000 jeunes venus de l’Afrique ou de la diaspora ont pris part au 28ème sommet Afrique –France. Une rencontre placée sous un nouveau format avec l’exclusion des Chefs d’Etats Africain.

En effet, le vendredi 08 octobre, 11 jeunes Africains ont été invités à débattre avec le président français, Emmanuel Macron. Un échange au cours duquel « les sujets qui fâchent seront sur la table », promet l’entourage d’Emmanuel Macron.

Répondant aux accusations de soutien à des tyrannies et aux critiques sur les interventions militaires, le président Macron a réitéré ses fondamentaux: « la France est là militairement à la demande » des pays africains. Le président a également déclaré que « la France n’avait pas vocation à rester au Mali ».

L’annonce de la création d’un « Fonds d’innovation pour la démocratie en Afrique », avec une « gouvernance indépendante », ainsi que plusieurs initiatives culturelles. Ce fonds, doté de 30 millions d’euros sur trois ans, doit aider les « acteurs du changement » notamment sur les questions de gouvernance et de démocratie.

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La plupart des « pépites » notamment les 11 jeunes sélectionnés pour le débat ont fustigé le président sur « le colonialisme » et l’attitude « paternaliste » de la France. Ils ont par la suite plaidé pour une nouvelle relation entre la France et le continent basée sur la collaboration.

Guinée : EBOMAF poursuit Alpha Condé pour une facture impayée d’environ 20 millions d’euros

Guinée : EBOMAF veut poursuivre Alpha Condé pour une facture impayée d’environ 20 millions d’euros

Tout s’écrouler autour du Président guinéen Alpha Condé. Après le putsch orchestré le 05 septembre dernier lui arrachant la présidence, le Président est de nouveau impliqué dans une affaire de facture impayée.

Non-respect des engagements

En effet, le géant des bâtiments et travaux publics ouest-africains, EBOMAF dans un point de presse menace de poursuivre l’Etat guinéen sous Alpha Condé en justice. Pour cause, le non-respect des engagements.

D’après les révélations du magnat du Faso, Bonkoungou Mahamadou, la Guinée doit à la compagnie des transports aériens de Liza Transports, un montant à hauteur d’environ 20 millions d’euros. Une facture impayée dût à l’utilisation de l’aéronef du groupe pour des sorties présidentielles.

« L’État guinéen, à travers la Présidence de la République, a utilisé mon aéronef de la compagnie des transports aériens de Liza Transports à hauteur d’environ 20 millions d’euros. Il s’agit des déplacements présidentiels. C’est vérifiable et je défie quiconque qui a une preuve de règlement de mes factures. Je poursuis l’État guinéen pour non-respect des engagements auxquels il a souscrit. Je confirme et j’insiste qu’à la Présidence guinéenne, nous avons des factures à hauteur d’une vingtaine de millions d’euros appartenant à société Liza Transport International (LTI) ».

L’origine du contrat avec Alpha Condé

 L’homme d’affaires a poursuivi en évoquant l’origine du partenariat avec l’Etat guinéen et sa relation avec Alpha Condé. « Je ne connaissais pas le président Alpha Condé en 2010. C’est en avril 2012 que nous sommes partis faire une offre au ministère des Travaux Publics. En 2013-2014, Liza Transport International, sur une simple demande d’affrètement de l’aéronef à la Présidence de la République guinéenne à travers un appel téléphonique, les avions ont été mis à la disposition de la Présidence de la République guinéenne pour des déplacements en Chine et autres. Nous avons tous les itinéraires et les dates sur les factures ».

Lire aussi : Guinée : prestation de serment du Colonel Doumbouya, la journée de vendredi fériée

Ainsi donc, EBOMAF intentera une action en justice contre Alpha Condé afin d’entrer en possession de son argent. Affaire à suivre… 

Guinée : prestation de serment du Colonel Doumbouya, la journée de vendredi fériée

Guinée : prestation de serment du Colonel Doumbouya, la journée de vendredi fériée

Le Colonel Mamady Doumbouya, l’homme fort de la Guinée continue de faire parler de lui. Par le biais de son ministre de la fonction publique et du travail, le colonel putschiste a rendu la journée de ce vendredi fériée.

Une journée capitale pour le Colonel qui l’a rendu chômée et payée demandant aux guinéens de rester chez eux. Ils assisteront à cet effet, depuis leurs domiciles la prestation de serment du Colonel Doumbouya.

Après la chute du président Alpha Condé, les Guinéens attendent impatiemment la suite de l’histoire surtout la fin de la transition.

Le président du CNRD, Mamady Doumbouya sera investi président de la Transition par la Cour Suprême, conformément aux dispositions de la charte de la transition

Bouclant les rencontres avec les couches sociales du pays, Doumbouya doit tenir compte des désirs démocratiques du peuple et leur donner la date de son départ qui marquera la fin de la Transition.

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Il faut noter que depuis le putsch survenu le 5 septembre dernier, la Guinée subit la pression de toute part venant de la communauté internationale.

Sécurité : Interpol appuie le Togo pour l’implémentation de SIPAO

Sécurité : Interpol appuie le Togo pour l’implémentation de SIPAO

La recrudescence de la criminalité dans la sous-région ouest-africaine est un fait et les gouvernants multiplient des actions pour y mettre fin. Dans ce sens, un programme dénommé SIPAO a fait objet de discussions ce mercredi 29 septembre 2021 en conseil des ministres.

Il a été présenté par le ministre de la sécurité et de la protection civile. Le programme SIPAO est un « Système d’information de police pour l’Afrique de l’Ouest », a fait savoir le Ministre.

Le programme est financé par l’Union Européenne (UE) et coordonné par Interpol (l’Organisation internationale de la police criminelle). Il permettra aux Etats de renforcer leur lutte contre des actes criminels à savoir, la piraterie maritime, le terrorisme ou le trafic de stupéfiants.

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Dans sa mise en œuvre, le SIPAO permettra à chaque Etat membre de disposer d’une base de données automatisées d’informations de police. Un dispositif qui facilitera aux autorités, la collecte, la centralisation, la gestion, l’analyse et l’échange d’informations criminelles venant de tous les services chargés de l’application de la loi au niveau national.