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Affaire ambassadeur de France au Mali : Nathalie Yamb tacle Marine Le Pen

Affaire ambassadeur de France au Mali : Nathalie Yamb tacle Marine Le Pen

L’ultimatum donné par la junte malienne à l’ambassadeur de France au Mali, continue de faire couler d’encre sur la toile. Dans la classe politique française des réactions pleuvent de chaque côté. Le cas de Marine Le Pen qui a également réagi sur l’affaire.

En effet, femme politique et activiste, Nathalie Yamb est connue pour sa lutte panafricaniste. Sous une publication de la femme politique française, Marine Le Pen, l’activiste suisso-camerounaise a laissé un commentaire qui fait jaser la toile.

« Alors que nos soldats se sacrifient depuis 10 ans pour sauver le sahel des islamistes, les militaires maliens incapables de protéger leur propre pays osent chasser notre ambassadeur. Présidente de la République, je ferai respecter la France et notre armée ! », a posté Madame Le Pen sur ses comptes sociaux.

Cette publication ne va pas tarder à recevoir « la gifle », de l’activiste panafricaine. Selon Madame Nathalie Yamb, personne n’a demandé à la France de sacrifier ses soldats pour le Mali ou encore l’Afrique.

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« Madame, personne ne vous a demandé de scarifier qui que ce soit pour nous. Ramenez vos soldats chez vous, et n’oubliez surtout pas d’emporter aussi votre monnaie et vos entreprises. Merci d’avance. », a-t-elle commenté sans filtre sous la publication de la française.

Pour rappel, le diplomate Joël Meyer est évincé du Mali. Ceci, à la suite des propos outranciers de Jean-Yves le Drian, le ministre des Affaires étrangères français, à l’encontre des autorités maliennes.

Bamako-Paris : un député demande le renvoi immédiat des maliens clandestins en France

Bamako-Paris : un député demande le renvoi immédiat des maliens clandestins en France

Les relations France-Mali se détériorent de jour en jour. Les autorités maliennes ont demandé à l’ambassadeur français Joël Meyer de quitter le sol malien dans un délai de 72 heures. Une mesure intervenue après que les autorités françaises ont tenu des propos « outrageux » à l’encontre de l’Etat malien.

Cette décision de la junte a provoqué des vagues de colère dans la classe politique française. Le cas du député Nicolas Dupont-Aignan qui demande, par mesure de rétorsion, un renvoi immédiat des maliens clandestins résidant en France.

« La France ne peut pas être le paillasson du Mali : 53 militaires français ont donné leur vie au Sahel et le Gouvernement malien ose expulser notre ambassadeur ! Par mesure de rétorsion, je demande : la suppression de tout visa pour de nouvelles entrées de Maliens sur le sol français, l’expulsion manu militari des Maliens clandestins résidant en France, la révision de notre dispositif militaire au Sahel », a publié le parlementaire sur son compte twitter.

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Rappelons que depuis le putsch orchestré par les militaires maliens sur le pouvoir de l’ancien président IBK, la venue de Wagner au Mali, les relations entre Paris et Bamako ne vont plus bon train.

La junte malienne vire l’ambassadeur de France de son territoire

La junte malienne vire l’ambassadeur de France de son territoire (communiqué)

Dans un communiqué, la junte malienne invite l’ambassadeur de France au Mali à déguerpir de leur territoire. Une décision prise à la suite des propos « outrageux » de Paris à l’encontre de l’Etat malien.

« Le gouvernement de la République du Mali informe l’opinion nationale et internationale que, ce, jour, lundi 31 janvier 2022, l’ambassadeur de France à Bamako, son excellence Joël Meyer, a été convoqué par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale qui lui a notifié la décision du Gouvernement qui l’invite à quitter le territoire national dans un délai de 72 heures », indique le communiqué.

Le communiqué :

Lire aussi : Mali : ce ministre nigérien traite Assimi Goïta et sa troupe de « patriote frelaté »

ce ministre nigérien traite Assimi Goïta et sa troupe de « patriotes frelatés »

Mali : ce ministre nigérien traite Assimi Goïta et sa troupe de « patriote frelaté »

Le ministre nigérien des Affaires étrangères, Hassoumi Massaoudou depuis Paris envoi un message à Assimi Goïta et sa troupe.

C’est au cours d’une conférence de presse conjointe avec son homologue français Jean-Yves Le Drian.

Le ministre a critiqué la prise du pouvoir par les militaires au Mali, les accusant de « patriotisme frelaté ».

« Nous ne comprenons pas que des chefs militaires qui ont échoué sur le terrain de la guerre, prennent le pouvoir politique et au nom d’un patriotisme frelaté, font appel à des mercenaires pour défendre l’intégrité de leur territoire, Je ne sais pas ce que ça veut dire, et pourtant ils prétendent être des patriotes », a-t-il déclaré.

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De son côté, le diplomate français Jean-Yves Le Drian parle des « mesures irresponsables » d’une junte « illégitime » au pouvoir à Bamako, alors que le Danemark vient d’annoncer qu’il retirait ses troupes du Mali.

« Cette junte est illégitime et prend des mesures irresponsables (…). Elle porte l’entière responsabilité du retrait des forces danoises et s’isole davantage encore de ses partenaires internationaux », a-t-il ajouté.

Burkina Faso : l'ultimatum du colonel Damiba aux ministres de Kaboré

La Cedeao suspend le Burkina Faso et annonce un nouveau sommet

La Cedeao suspend le Burkina Faso de ses instances. C’est la sanction qui est tombée ce vendredi dans un sommet virtuel tenu par l’instance ouest-africaine.

A l’issue de la rencontre, d’autres sanctions ne sont pas tombées pour l’instant si on peut le dire puisque l’organisation annonce un nouveau sommet le 3 février prochain en présence cette fois des chefs d’Etat de la région. 

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Aussi, il a été décidé de l’envoi samedi à Ouagadougou d’une mission des chefs d’état-major des armées de la Cedeao, qui sera suivie lundi d’une mission ministérielle.

Ces mesures interviennent après le Coup d’Etat orchestré par la junte militaire burkinabé en sa tête le Colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.

Putsch au Burkina Faso : les militaires russes se positionnent

Putsch au Burkina Faso : les militaires russes se positionnent

D’après une lettre vue et vérifiée par la BBC, les militaires russes basés en Centrafrique propose leur service aux putschistes burkinabé. Dénommer « Communauté des officiers de sécurité internationale », le groupe propose une formation à l’armée burkinabé dans leur lutte contre les djihadistes.

 « Si des instructeurs russes sont invités à former l’armée au Burkina Faso, ils peuvent le faire efficacement », ajoute la lettre.

Vérifiée par un conseiller russe auprès de la présidence centrafricaine, la lettre remet également en cause la lutte menée par les français contre le terrorisme au Sahel.

Bien qu’il ait dirigé l’opération pendant plus d’une décennie, il allègue qu’ils n’ont eu « aucun succès ». Il ajoute que le groupe russe peut aider les soldats burkinabés à « maîtriser la situation sécuritaire en très peu de temps ».

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Précisions que pour l’instant aucune information n’a été donnée si la lettre a été ou sera acceptée par la junte.

Vers un positionnement de l’armée russe au Burkina Faso après le Mali ? Nous ne saurions le dire pour l’instant.

Rappelons par ailleurs, que l’Occident avait condamné l’arrivée de Wagner (mercenaire russe) au Mali après le putsch orchestré par Assimi Goita et sa troupe.

Burkina Faso: Fake news, le Général Diendéré n’a pas été libéré de prison

Burkina Faso: Fake news, le Général Diendéré n’a pas été libéré de prison

Le général Diendéré est toujours en détention à la MACA. Il spécule sur la toile, un fake news indiquant la libération du général Gilbert Diendéré. Une libération intervenue après le putsch militaire du 24 janvier contre le pouvoir de Roch Kaboré.

En effet, une source révèle après vérification qu’il s’agit d’un fake news. Selon les informations publiées par la presse locale, il s’agit des activistes de l’ex parti au pouvoir, le MPP qui avait répandu cette fausse information.

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Pour rappel, Gilbert Diendéré détenu à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) après avoir été déclaré coupable suite au procès de son putsch manqué de septembre 2015.

Malawi : le président Chakwera dissout tout son gouvernement, la raison

Malawi : le président Chakwera dissout tout son gouvernement, la raison

Le président Chakwera dans un discours national annonce des mesures prises à l’encontre de son gouvernement. « J’ai dissous l’ensemble de mon cabinet avec effet immédiat, et toutes les fonctions du cabinet reviennent à mon bureau jusqu’à ce que j’annonce un cabinet reconfiguré dans deux jours », a t-il déclaré.

Longtemps frappé par la corruption, dirigeants ainsi que leaders d’opinion mènent une lutte acharnée contre le fléau. Un combat que M. Lazarus Chakwera a promis de mener lors de sa prise de pouvoir.

Ainsi, après moult réflexions entre la Conférence épiscopale du Malawi et le Comité des affaires publiques qui ont décidé de soutenir le gouvernement, une décision est tombée.

Lundi, l’ensemble du gouvernement a été dissout avec effet immédiat. La nouvelle décision concerne également Kezzie Msukwa, le ministre des Terres arrêté le mois dernier dans une affaire de corruption.

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Ce dernier sera exclu dans la nouvelle configuration du gouvernement. « Il s’agit de lui permettre de répondre aux accusations de corruption dont il fait l’objet devant un tribunal et d’y laver son nom », a déclaré M. Chakwera.

Dans la même dynamique, l’ECM, une assemblée d’évêques catholiques du Malawi, a déclaré que les autorités devaient veiller à ce que personne ne soit « mis sous pression, intimidé ou influencé » dans sa quête de justice. « Qu’aucun suspect, quelle que soit sa puissance, sa richesse ou ses relations, ne soit protégé », ont réclamé les évêques dans un communiqué.

Putsch au Burkina Faso : « une décision prise dans le seul but de permettre à notre pays de se remettre sur le bon chemin »

Putsch au Burkina Faso : « une décision prise dans le seul but de permettre à notre pays de se remettre sur le bon chemin »

Putsch au Burkina Faso consommé. C’est le moins que nous puissions dire pour l’instant. En effet, sur la télévision nationale, un groupe armé avoir mi fin au pouvoir de Roch Kaboré. D’après les raisons, ce putsch est intervenu à cause de la situation sécuritaire instable du pays.

« Une décision prise dans le seul but de permettre à notre pays de se remettre sur le bon chemin et de rassembler toutes ses forces afin de lutter pour son intégrité territoriale, son redressement et sa souveraineté », a annoncé la junte.

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Le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) dans son communiqué lu par le Capitaine Sidsoré Kader Ouedraogo a annoncé de nouvelles mesures.

Le capitaine a annoncé la fermeture des frontières dès minuit, la dissolution du gouvernement et de l’Assemblée nationale, ainsi que la suspension de la Constitution. Les putschistes s’engagent pour le « retour à un ordre constitutionnel dans un délai raisonnable et accepté de tous ». Egalement, un couvre-feu est instauré

Les militaires précisent que les personnes arrêtées lors du putsch sont gardés dans un lieu sûr dans le respect de leur dignité.  

Coup d’Etat au Burkina : la réaction de l’Union Africaine (UA)

Coup d’Etat au Burkina : la réaction de l’Union Africaine (UA)

Le coup d Etat au Burkina Faso continue de faire secouer le monde. Après la CEDEAO, c’est le tour de l’UA d’entrer dans la danse. Dans un communiqué l’UA condamne fermement la tentative de coup d’État contre le président Roch Kaboré.

L’institution appelle l’armée nationale et les forces de sécurité du pays à s’en tenir strictement à leur vocation républicaine, à savoir la défense de la sécurité intérieure et extérieure du pays.

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L’UA appelle en outre à assurer l’intégrité physique du Président de la République ainsi que tous les membres de son Gouvernement. Il encourage le gouvernement et tous acteurs civiles et militaires à privilégier le dialogue politique comme voix de solution des problèmes du Burkina Faso.

Agissant déjà étroitement avec la CEDEAO, le Président de la Commission déclare poursuivre sans relâche les efforts conjugués avec l’organisation régionale pour une solution rapide de cette crise.