Le président Roch Kaboré vient de faire signe de vie depuis qu’il spécule sur la toile son arrestation par son armée. Sur son compte twitter, le président burkinabè invite les protagonistes au dialogue et à l’armée de déposer les armes.
Indiquant que son pays « vit des moments difficiles », Roch Kaboré invite ceux qui ont pris les armes à les déposer. « Nous devons en ce moment précis sauvegarder nos acquis démocratiques. J’invite ceux qui ont pris les armes à les déposer dans l’intérêt Supérieur de la Nation », a-t-il posté sur son compte Twitter.
Officier supérieur d’infanterie, Paul Henri Damiba est désormais l’homme fort qui a pris les rênes du Burkina Faso. Il a renversé en effet, Roch Kaboré, le désormais ex Président du pays.
Le président a été arrêté et placé en résidence surveillée dans une caserne militaire, selon des personnes proches du dossier. Paul-Henri Sandaogo DAMIBA exigera la démission de Roch Marc Christian Kaboré de la présidence du Burkina Faso, comme au Mali et en Guinée. La situation dans le pays est restée chaotique la nuit, car il y avait encore des rapports d’explosions d’armes de la part de la population.
Paul-Henri Sandaogo DAMIBA est un officier supérieur d’infanterie dans l’armée burkinabé. Il est diplômé de l’école militaire de Paris.
L’officier est titulaire d’une maîtrise en sciences criminelles de l’Académie nationale des arts et métiers (CNAM) de Paris et d’un certificat de spécialiste de la défense en management, commandement et stratégie.
Les sanctions contre le Mali continuent d’alimenter les débats. Alassane Ouattara, le président ivoirien en visite de travail et d’amitié au Gabon s’est de nouveau exprimé sur la situation. C’est au cours d’une conférence de presse conjointe avec son homologue gabonais Ali Bongo.
Selon le président ivoirien, il est « inacceptable » qu’un régime militaire soit au pouvoir au Mali pendant une durée de 5 années.
« Il est inacceptable qu’un régime militaire reste en place un quinquennat. Autant faire des élections », a déclaré Alassane Ouattara.
Pour ce qui est des sanctions, le président ivoirien a indiqué qu’elles ont été prises par les chefs d’État de la CEDEAO malgré eux.
« Nous sommes très malheureux d’avoir imposé ces sanctions. Nous avons tout fait pour que les autorités militaires du Mali organisent des élections dans des délais convenables, c’est à notre corps défendant que nous avons mis ces sanctions en place. (…) La situation des populations est difficile aussi bien au Mali que dans les grands pays voisins, tels que le Sénégal ou la Côte d’Ivoire », a précisé Alassane Ouattara.
Sanctions contre le Mali, l’invitation d’Alassane Ouattara
Tout en invitant la junte à prendre des initiatives, Alassane Ouattara a exprimé son souhait de voir les choses évoluer dans le bon sens.
« C’est la junte qui doit prendre les initiatives. Redémarrer les discussions, proposer un délai et l’application de ce délai avec les conditions qui seront posées par les négociateurs pour permettre la levée progressive des sanctions. C’est cela notre souhait », a-t-il martelé.
Soulignons qu’actuellement le pays est secoué par la disparition brusque de son ancien président Ibrahim Boubacar Keita. Il a succombé le dimanche dernier à Bamako à l’âge de 76 ans. Les cérémonies sont fixées sur le 21 janvier prochain.
Dans une analyse, l’opposant togolais, Aimé Gogué est revenu sur les sanctions de la CEDEAO contre le Mali.
Dans les années 60, je demandai à un de mes parents qui revenait d’une mission des Etats Unis ce que les Afro-américains pensaient des Africains du Sud du Sahara. Il me répondit que ces derniers nous enviaient car, indépendants, nous avons la possibilité de choisir nos leaders et de prendre notre destin en main.
Quelques années après leur accession à l’indépendance, nos frères Sud-africains se plaignaient du fait qu’alors qu’ils s’attendaient bénéficier des expériences de pays indépendants depuis plus de trois décennies, c’est plutôt les Gouvernements des pays de l’Afrique au Sud du Sahara qui sollicitaient d’eux, une assistance financière.
Enfin, au début des années 90, à Harare, un Ouest-Africain, Secrétaire exécutif d’une institution de financement de renforcement des capacités, a raconté à trois amis et à moi, une histoire (anecdote ?) du Japon : le pays connaissait une crise économique sévère.
Le Premier Ministre convoqua les chefs des grandes entreprises du pays. Il leur annonça les difficultés auxquelles le pays avait à faire face. La réunion avait duré trois minutes, chacun a pris la mesure de la crise et devrait en conséquence prendre la décision idoine.
Depuis dimanche soir les médias et surtout les plateformes des africains sont inondés de commentaires sur la crise et les sanctions prises par la Communauté économique de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) et de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA) contre le Mali. Les condamnations des responsables de ces deux institutions font le consensus. D’abord les mesures prises semblent viser la population malienne en général que cibler les responsables politique du pays.
En outre les sanctions touchent plusieurs aspects de la vie économique, sociale et politique du pays. Les conséquences sur les conditions de vie des résidents maliens devraient être catastrophiques. On est alors en droit de se demander si ces sanctions n’ont pas pour objectif d’inciter la population à se rebeller contre leurs gouvernants afin de précipiter la chute de la junte militaire au pouvoir et ce quel que soit le coût pour la société malienne : projet machiavélique !
Ce qui choque le plus les africains
Ce qui choque le plus les africains, c’est l’impression de deux poids deux mesures de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO : en effet, certains d’entre eux s’illustrent par la mauvaise gouvernance économique, la réalisation d’élections peu transparentes et peu crédibles, de multiples violations des droits de la personne, des politiques d’exclusion, régionaliste et ethnique : et pourtant, aucun de ces derniers n’est nullement sanctionnés.
Les Togolais ont en mémoire l’intervention de la CEDEAO dans la crise politique qui a suivi le décès du Président Eyadéma GNASSINGBE en 2005. En dépit du fait que : i) l’opposition avait demandé un report des élections afin de garantir les conditions d’une élection transparente, crédible et surtout apaisée ; et ii) le Ministre en charge des élections de l’époque, craignant la tragédie humaine qui devrait suivre une élection présidentielle organisée dans la précipitation, la CEDEAO a imposé aux Togolais le respect des dispositions de la constitution. La conséquence a été une catastrophe humaine : la constitution a été respectée mais au prix de plus de 500 morts !
Les Togolais se rappelle des résultats du rôle de la « facilitation » joué par la CEDEAO dans le Dialogue inter-togolais en 2017 et 2018 : elle a encore imposé aux Togolais un calendrier électoral sans réformes constitutionnelles et institutionnelles et du cadre électoral : en plus du renforcement de la dictature, le Togo vit toujours dans une crise politique.
Les Ivoiriens se rappellent du silence complice de la CEDEAO lors des manœuvres de changement de la Constitution du pays qui a permis au Président Alassane Ouattara de se présenter pour un troisième mandat. Ils ont également en mémoire les violences qui ont marqué l’élection présidentielle de 2020. Des Ivoiriens morts pour ….
Les Guinéens se rappellent du silence complice de la CEDEAO lors des manœuvres de changement de la Constitution du pays qui a permis au Président Alpha Condé de se présenter pour un troisième mandat. Ils ont également en mémoire les violences qui ont marqué l’élection présidentielle de 2020. Des Guinéens morts pour ….
Combien sont-ils ces habitants de l’Afrique de l’Ouest qui sont frustrés par les déclarations des observateurs de la CEDEAO suite aux élections dans les pays membres de la communauté !
Il faut cependant reconnaître que la junte militaire n’est pas sans reproche. L’impératif et l’urgence de l’élimination des terroristes ne sont plus à discuter. Si l’absence de contrôle de l’Etat malien dans des zones du pays, limite la crédibilité d’élection nationale, il faut aussi reconnaître qu’une transition de cinq ans paraît un peu exagérée.
En effet, les consultations nationales organisées par le Gouvernement malien proposaient une durée de la transition entre trois et cinq ans. Ensuite, l’armée n’a pas besoin d’être au pouvoir pour accomplir sa mission constitutionnelle qui est la défense de l’intégralité territoriale : les civils peuvent détenir le pouvoir exécutif alors que les militaires se concentrent sur la lutte contre les djihadistes.
La suppression de la CEDEAO est-elle aussi une solution pour les pays membres ?
Je ne crois pas que le retrait du Mali de la CEDEAO soit la solution pour le pays. Je regrette que le Mali, en réaction aux décisions de la CEDEAO, ait pris la décision de fermer ses frontières avec les pays de la CEDEAO. Je salue la volonté de la junte militaire de maintenir le dialogue avec la CEDEAO. Je félicite l’Algérie, la Mauritanie et surtout la Guinée pour leur décision de maintenir leurs relations avec le Mali.
La CEDEAO devrait revoir sa position et se concentrer beaucoup plus à aider le Mali et l’ensemble des pays du Sahel à trouver rapidement une solution aux activités des terroristes dans la région. Ils doivent se rendre compte qu’après près d’une décennie d’appui, les performances des forces étrangères en appui au Mali contre les djihadistes ne sont pas des plus enviables : le Mali n’a-t-il pas le droit de chercher des solutions plus idoines ? Que lui proposent-on pour des résultats probants dans la lutte contre les terroristes : la désapprobation des autorités maliennes pour ses choix dans ce sens constitue-t-elle une option ?
Par-delà tout ceci, je suis préoccupé par deux phénomènes. La probabilité que les débats et surtout les accusations de la CEDEAO ne s’éternisent sur les médias et les réseaux sociaux. Alors que les Japonais ont seulement mis trois minutes pour comprendre les difficultés que traverse leur pays : nous mettrons des jours, des semaines, peut être des mois pour discuter de ce problème et surtout sans évidemment proposer des solutions.
La main de la France derrière les sanctions de la CEDEAO
En outre plusieurs internautes voient la main de la France derrière les sanctions prises par la CEDEAO et l’UEMOA. C’est certainement vrai. Or, la très grande majorité des pays Africains ont accédé à leur souveraineté internationale dès le début des années 60 : dans la plupart des cas depuis plus de six décennies.
Or nos frères d’Afrique du Sud n’avaient pas encore joui de cinq ans d’indépendance lorsqu’ils se plaignaient des sollicitudes des gouvernements des autres pays d’Afrique du Sud. Et dire que nos parents Afro-Américains, qui ont subi plusieurs siècles d’esclavage, enviaient notre état d’indépendance et pensaient que nous devrions avoir pris nos destins en main cinq ans après notre indépendance !
Je me demande si enfin de compte, l’adage selon lequel « chaque peuple mérite ses gouvernants » ne s’applique-t-il pas comme un gant à l’Afrique et plus précisément aux pays d’Afrique francophones. L’histoire est pleine d’exemples de pays qui se sont libérés du joug de leur ancienne puissance coloniale. Des plaintes et des dénonciations sur les médias et les réseaux sociaux seront-elles suffisantes pour nous « libérer » ?
Alpha Blondy demande aux chefs d’État de la CEDEAO de revoir leurs copies concernant les sanctions prises contre le Mali. Dans une sortie sur les réseaux sociaux, la star du reggae est revenue sur les sanctions de la CEDEAO contre le Mali.
Réviser vos copies, demande Alpha Blondy
« Je voudrais ce soir prendre la parole pour dire mon indignation contre la décision des sanctions prises contre le Mali et les maliens. Je voudrais m’adresser singulièrement à tous les présidents de la CEDEAO. On ne peut pas fermer toutes les frontières et bloquer les Maliens à la BCEAO. Ce n’est pas juste. Je vous demande de réviser vos copies »
Alpha Blondy a également fait savoir que les présidents de la CEDEAO, au lieu de prendre des sanctions contre le Mali, devraient plutôt aider les Maliens à lutter contre les djihadistes.
Vous êtes nos responsables, ça vous coûtait quoique chaque pays des 15 États membres de la CEDEAO donne 1000 soldats pour aider la junte militaire à se débarrasser des djihadistes et la BCEAO devrait financer cette opération.
Et le BECEAO devrait financer cette opération, s’ils n’avaient pas d’argent comme d’habitude. Mais vous donnez l’impression que c’est parce que le Mali refuse la collaboration avec l’armée française qui fait appel à Wagner, les russes que vous prenez ces décisions.
Ne me dites pas que ce n’est pas vrai, parce que les coïncidences sont trop coincideuses. Ce n’est pas juste. En tant qu’africain et ambassadeurs de la CEDEAO pour la paix en Côte d’Ivoire, Je me permet de m’indigner d’une décision aussi arbitraire contre un peuple frère.
Vous ne ferez pas payer à tous les maliens, les erreurs de vos politiques. Depuis votre union africaine bidon bourré de marionnettes. – il faut régler le problème, ce n’est pas en cassant le thermomètre qu’on va baisser la température », s’est indigné la star du reggae.
Visiblement le Colonel Assimi Goїta ne compte pas céder malgré les multiples sanctions de la CEDEAO. En réunion extraordinaire à Accra ce weekend end, la CEDEAO a de nouveau pris des sanctions contre le Mali. Ceci en raison de la prolongation de 6 mois à 5 ans du gouvernement de la transition malienne.
En effet, Assimi Goїta, président de la transition et son gouvernement ne comptent pas entrer dans les rangs de la CEDEAO qui s’oppose à la prolongation. Dans un communiqué, le pouvoir malien condamne les sanctions de la CEDEAO qu’ils qualifient d’illégales, illégitimes et inhumaines.
« Le Gouvernement du Mali condamne énergiquement ces sanctions illégales et illégitimes prises à la fois par l’UEMOA et la CEDEAO, organisations pourtant fondées sur la solidarité et l’idéal panafricain…», indique le communiqué signé par le Colonel Abdoulaye MAIGA, porte-parole du gouvernement.
Les mesures du Colonel Assimi Goїta
De ce fait, le Mali a annoncé également des mesures en réplique de la sortie de la CEDEAO.
« D’ores et déjà, sur la base de la réciprocité, le Mali décide de rappeler ses Ambassadeurs accrédités dans les Etats membres de la CEDEAO et de la fermeture de ses frontières terrestres et aériennes avec les Etats concernés », annonce le communiqué.
Tout en appelant sa population au calme et à la retenues, le gouvernement rassure l’opinion sur les moyens d’approvisionnement normal du pays.
Les sanctions prises à l’encontre du Mali sont entre autres, l’embargo décidé par les Etats membres de l’UEMOA, qui viole le traité de l’UEMOA et les statuts de la BCEAO, geler les avoirs de l’État et des entreprises publiques et parapubliques, la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre pays de la CEDEAO et le Mali, la suspension des transactions commerciales.
Le président français, Emmanuel Macron, dans un entretien avec des lecteurs du quotidien Le Parisien, a envoyé un tacle sec aux antivax. « Moi, je ne suis pas pour emmerder les Français. Je peste toute la journée contre l’administration quand elle les bloque. Eh bien là, les non vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Donc on va continuer de le faire, jusqu’au bout, c’est ça la stratégie. », a laissé entendre Macron.
Pour le patron de l’Elysée, il sera inutile de mettre ceux qui ne veulent pas se faire vacciner en prison. Par contre, ils seront privés d’accès à certains endroits. Je compte limiter « pour eux, autant que possible, l’accès aux activités de la vie sociale ».
« Je ne vais pas les mettre en prison, je ne vais pas les vacciner de force. Et donc, il faut leur dire : à partir du 15 janvier, vous ne pourrez plus aller au restau, vous ne pourrez plus prendre un canon, vous ne pourrez plus aller boire un café, vous ne pourrez plus aller au théâtre, vous ne pourrez plus aller au ciné… », a-t-il ajouté Macron.
Cette sortie du Président Macron n’est pas passée sous silence. Selon les Républicains, ces propos sont « indignes, irresponsables, méprisants et surtout très prémédités ». De son côté, pour Éric Zemmour. « Ce n’est pas seulement la déclaration cynique d’un politicien qui veut exister dans la campagne présidentielle. C’est la cruauté avouée, assumée, qui parade devant des Français méprisés », a écrit L’essayiste sur son compte Twitter.
La situation politique au Mali continue d’alimenter les débats. Les tractations du Colonel Assimi Goita, pour une transition effective semblent devenir une utopie. En effet, les autorités de la transition, dans une proposition adressée à la CEDEAO, prolongent la transition pour une durée de 5 ans.
Si cette prolongation a été approuvée par certains partis politiques, associations et organisations, ce n’est pas le cas pour certains.
Selon la coalition des partis politiques, le chronogramme établi par Assimi Goita ne respectent pas la charte de la transition. « Ce chronogramme n’a pas fait l’objet de discussions au Mali. Et ne saurait être en aucun cas une aspiration profonde du peuple malien », a ajouté la coalition.
Même son de cloche pour la CMAS de l’Imam Dicko. Elle invite les autorités de la transition « à se ressaisir en évitant de se maintenir au pouvoir de façon illégale et illégitime ». le parti indique que les assises dites nationales ne « sauraient se substituer à la voix du peuple pour légitimer une quelconque prolongation de la durée. Et ceci afin de conférer au pouvoir actuel le droit de faire opérer une nouvelle constitution ».
Le Parena (Parti pour la renaissance nationale), de son coté, estime que « 5 ans ce n’est plus une transition, on est dans un quinquennat ». Et de poursuivre, « on veut usurper le pouvoir sans passer par une élection. Les assises ont été organisées simplement pour avaliser cette mascarade ».
Cette prolongation, justifie la junte, vise à panser les plaies du pays, permettre la réalisation de réforme institutionnelle structurante et permettre des élections crédibles et transparentes.
Les avocats de l’opposant guinéen Cellou Dalein Diallo ont enclenché une procédure judiciaire contre la politicienne Fatou Gnelloy Diallo et son frère. Le camp Dalein accuse Fatou et son frère actuellement en prison, d’injures publiques.
En effet, en réplique, Fatou Gnelloy Diallo, dans une vidéo publiée sur son compte Facebook, déclare avoir été violée à plusieurs reprises par le président de l’UFDG.
“Je porte plainte contre Cellou Dalein Diallo le lundi prochain. Je demande aux femmes patriotes de m’accompagner. Il m’a violée, il a abusé de moi. Il m’a fait avorter, je n’ai pas voulu parler de ça, parce que ça risquait de nuire à ma réputation”, a accusé dans une vidéo publiée sur le réseau social Facebook la transfuge de l’UFDG au RPG-ARC-EN-CIEL, ancien parti au pouvoir, jurant de mettre ‘’fin à la carrière politique’’ du leader de l’UFDG.
L’affaire défraie actuellement la chronique sur la toile guinéenne et nous vous reviendrons dès qu’il y’aura un rebondissement. Suivez ci-dessous la déclaration complète de Fatou Gnelloy Diallo.
Le candidat déclaré à la présidentielle française, Eric Zemmour est sur le sol ivoirien depuis ce mercredi 22 décembre 2021.
Selon les informations, le polémiste a été aperçu à bord d’un avion régulier décollé à Paris en destination pour la capitale ivoirienne. Le déplacement s’inscrit dans le cadre de sa campagne présidentielle. Une fois sur le sol ivoirien, M. Zemmour rencontrera la communauté française résidente au pays d’Alassane Ouattara.
Des rencontres avec les hommes politiques ivoiriens sont également prévues dans l’agenda du candidat en lice pour les présidentielles.
Sa visite intervient alors que le politicien peine à rassembler les 500 signatures et à lever des fonds pour payer sa caution en tant que candidat a la présidentielle.