L’information défraie la chronique au Sénégal. Un enseignant togolais du collège privé “Bilingue de vie” situé à Grand-Yoff, à Dakar, est au centre d’une affaire de pédophilie et d’agressions sexuelles sur mineures.
Les faits sont rapportés par le quotidien sénégalais, Libération, dans sa parution du vendredi 03 février. Selon le média, K. A. Coudakpo, togolais, plus connu sous le pseudonyme de M. Sylva, 42 ans, professeur de mathématiques, est accusé d’agressions sexuelles en série sur plusieurs élèves mineures dudit collège.
L’enseignant togolais aurait commencé à abuser les petites filles de l’établissement scolaire avant de passer à la commission de sa besogne, peut-on lire dans le média. Des dépositions sidérantes des victimes qui font pencher la balance du mauvais côté pour le pédophile présumé ont été récoltés au cours des premières enquêtes. Des témoignages honteux qui scandalisent la toile sénégalaise et que nous préférons ne pas relayer.
Soulignons que ce ne sont pas uniquement les élèves qui ont fait des témoignages. Un parent d’élèves a révélé les confidences que lui a faites sa fille sur le mis en cause : « Ma fille de 13 ans m’a dit qu’il lui a proposé de bonnes notes si elle acceptait d’être sa petite amie. » Plus loin, on apprend qu’un collègue aurait révélé aux enquêteurs avoir une fois surpris l’enseignant en train de « masser » la poitrine d’une écolière.
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L’enseignant togolais réfute les accusations
Cependant, malgré tous les témoignages qui vont en sa défaveur, le sieur Sylva ne reconnaît pas les faits qui lui sont reprochés. Pour lui, il ne faisait que les sensibiliser sur la sexualité.
« Je sensibilisais les élèves sur la sexualité, elles étaient plus à l’aise avec moi qu’avec le prof de SVT. Elles sont très attachées à moi, je les considère comme mes enfants. C’est pourquoi je discute de tout avec elles. Avant de commencer les cours de Mathématiques, je les sensibilisais sur la sexualité… Elles étaient frustrées lorsque je les renvoyais aux cours de SVT, car elles étaient plus à l’aise avec moi… ».
Pour l’heure, l’affaire se trouve entre les mains de la justice sénégalaise et l’enquête est toujours en cours.