Le vidéaste Will Aime disait à propos de la « friendzone » comme étant un endroit psychologique dans lequel vous vous retrouvez piégé lorsque vous éprouvez des sentiments envers quelqu’un qui lui ou elle vous considère comme un véritable ami ». La situation prend une proportion pour la moins surprenante, en témoigne cette récente affaire survenue plus tôt dans l’année.
À Singapour, un homme a attaqué en justice une femme, lui réclamant 3 millions de dollars de Singapour (soit près d’1,5 milliard de Fcfa) en guise de dédommagements pour « traumatisme émotionnel » qu’il aurait subi après qu’elle a refusé d’être sa petite amie. Deep friendzonage…
Selon le Daily Mail, le plaignant, un directeur de société, a intenté deux procès à l’encontre de Nora. Il affirme avoir perdu plusieurs partenariats commerciaux suite à cet événement fâcheux qui a porté atteinte à son « excellente réputation ».
Tout aurait commencé en 2016 lorsque les deux personnes se sont rencontrées. Devenus très proches, leur amitié a commencé à se détériorer en 2020, après qu’ils se sont trompés sur la manière dont ils percevaient leur relation. « Alors qu’elle ne le voyait que comme un ami, celui-ci la voyait comme son amie la plus proche« , indiquent les documents judiciaires.
À partir de là, Nora aurait demandé à réduire leurs interactions sociales. Ce qui aurait visiblement déplu au friendzoné qui estime que cela constituerait « un pas en arrière dans [leur] relation« . Des menaces judiciaires s’en sont ensuivi et sur le conseil de son avocat, la femme accepta de suivre avec le friendzoné, des séances de psychothérapie.
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Cependant, au bout de deux ans de multiples séances, aucune issue n’a été trouvée. C’est alors que la femme décide de couper le pont avec M. Kawshigan et de porter plainte pour harcèlement. Dans la foulée, le friendzoné saisit la police, arguant que la femme a « violé un accord visant à améliorer leur relation », lui réclamant 22.000 dollars. Une action rejetée par la justice.
Plus tard, le friendzoné réitère et dépose plainte pour « traumatisme émotionnel »
L’accusateur prétend que cette relation, toxique pour lui, lui a fait perdre des partenariats commerciaux au fil du temps, et donc de l’argent, n’étant plus en mesure de travailler correctement. La plainte a, cette fois, été maintenue. Une audience préliminaire aura donc lieu le 9 février devant la Cour suprême du pays.
Imaginez un instant s’il gagnait ce procès ! Imaginez…