Une grève des enseignants est prévue sur les 24 et 25 mars prochains. Elle est l’initiative du Syndicat des Enseignants du Togo (SET). Cette grève selon le gouvernement est de « nul et nul effet » qui indique que le Syndicat n’a pas une existence légale.
En effet, dans une note de service, un Chef d’inspection de Sokodé, une ville du Togo, invite les enseignants à ne pas observer cette grève. Selon la note, un « mémorandum d’entente a été signé par les centrales syndicales, les partenaires de l’éducation et le gouvernement au sein il est convenu d’une trêve de 5 ans pour permettre la satisfaction entière des revendications ». Ceci étant, il ne pourrait pas avoir une grève, a en croire le Chef d’inspection.
Ainsi, il « invite tous les enseignants à ne pas suivre un quelconque mot d’ordre de grève qui ne respecterait pas l’esprit d’apaisement au sein du secteur éducatif contenu dans le mémorandum d’entente », a précisé la note qui ajoute le « risque auquel s’exposerait tout enseignant qui se mettrait en grève illégalement malgré tous les rappels à l’ordre de sa hiérarchie ».
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Réclamant le retour de la réforme de 1975, le SET rappelle que la grève aura pour mot d’ordre l’exigence d’une prime mensuelle de logement (50.000 f au moins) pour tout enseignant sans distinction en conformité avec la réforme de l’enseignement de 1975, une prime annuelle d’éloignement d’au moins 300 Fcfa/km.
Il s’agira aussi pour le syndicat de demander le recrutement des enseignants volontaires exerçant ou ayant exercé dans un établissement public pendant 3 ans au moins et disposant de qualification professionnelle requise, une allocation de mutation (au moins 100.000 f pour l’interrégional et 60 000 f pour l’intrarégional).