Le Ministre de la fonction publique, du travail et du dialogue social informe de l’ouverture d’un concours de recrutement d’enseignants fonctionnaires régionaux, à l’intention des togolais des deux sexes désireux de faire carrière dans l’enseignant.

Le Ministre de la fonction publique, du travail et du dialogue social informe de l’ouverture d’un concours de recrutement d’enseignants fonctionnaires régionaux, à l’intention des togolais des deux sexes désireux de faire carrière dans l’enseignant.
Le bras de fer se poursuit entre le gouvernement et le Syndicat des enseignants du Togo (SET). En effet, les autorités ont répliqué de nouveau à la grève jugée « illicite » reconduite par le SET. Dans un second arrêté, signé ce 05 avril, le ministre de la fonction publique, Gilbert Bawara a exclu 9 autres enseignants de la fonction enseignante à la fonction publique.
C’est le deuxième arrêté que M. Bawara signe depuis le début de la crise. Ceci, en réponse de la grève de 4 jours décrétés par le syndicat et qui est à son troisième jours.
Ainsi, cette nouvelle décision vient rallonger la liste des 137 précédents portant le nombre à 146 enseignants réaffecter dans la fonction publique.
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Le gouvernement estime que le SET n’a pas une base légale et ne reconnaissent pas ainsi son existence. Donc les mouvements de grève du syndicat sont qualifiés d’illicites et perturbe les activités scolaires.
Cette grève à créer un mouvement d’humeur chez les élèves qui ont envahi les rues. Certains réclament leurs enseignants et d’autres vont déloger les autres écoles qui continuent les cours malgré la grève.
Le mouvement a déchainé dans les savanes. Ainsi, 7 élèves dont une fille ont été arrêtés pour avoir commis des actes de vandalisme et ont été déposés à la prison civile de Dapaong.
Une grève des enseignants est prévue sur les 24 et 25 mars prochains. Elle est l’initiative du Syndicat des Enseignants du Togo (SET). Cette grève selon le gouvernement est de « nul et nul effet » qui indique que le Syndicat n’a pas une existence légale.
En effet, dans une note de service, un Chef d’inspection de Sokodé, une ville du Togo, invite les enseignants à ne pas observer cette grève. Selon la note, un « mémorandum d’entente a été signé par les centrales syndicales, les partenaires de l’éducation et le gouvernement au sein il est convenu d’une trêve de 5 ans pour permettre la satisfaction entière des revendications ». Ceci étant, il ne pourrait pas avoir une grève, a en croire le Chef d’inspection.
Ainsi, il « invite tous les enseignants à ne pas suivre un quelconque mot d’ordre de grève qui ne respecterait pas l’esprit d’apaisement au sein du secteur éducatif contenu dans le mémorandum d’entente », a précisé la note qui ajoute le « risque auquel s’exposerait tout enseignant qui se mettrait en grève illégalement malgré tous les rappels à l’ordre de sa hiérarchie ».
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Réclamant le retour de la réforme de 1975, le SET rappelle que la grève aura pour mot d’ordre l’exigence d’une prime mensuelle de logement (50.000 f au moins) pour tout enseignant sans distinction en conformité avec la réforme de l’enseignement de 1975, une prime annuelle d’éloignement d’au moins 300 Fcfa/km.
Il s’agira aussi pour le syndicat de demander le recrutement des enseignants volontaires exerçant ou ayant exercé dans un établissement public pendant 3 ans au moins et disposant de qualification professionnelle requise, une allocation de mutation (au moins 100.000 f pour l’interrégional et 60 000 f pour l’intrarégional).
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Dans une récente sortie médiatique le ministre Kokoroko s’est de nouveau prononcé sur la sanction des directeurs d’écoles.
En effet, les 3 et 4 novembre dernier, la Fédération des syndicats de l’éducation nationale (FESEN) a observé une grève sur l’ensemble du territoire national. Cette grève des enseignants jugée illégitime par son ministère verra la réaction des autorités. La punition tombée au soir de la grève va démettre près de 2000 directeurs de leur fonction.
En effet, Joint par téléphone ce matin sur une radio locale, le ministre est revenu sur les circonstances menant à la sanction et ce que ces directeurs doivent faire pour être réhabilités.
Selon Kokoroko, les directeurs d’écoles ont été démis de leurs fonctions, car ils n’ont pas respecté les consignes
« Quand un ministre donne des instructions sur l’illégalité et l’irrégularité d’une grève, ces instructions doivent être respectées à la lettre pas les chefs d’établissement. Ne pas le faire constitue une faute administrative qui doit être punie », a-t-il déclaré.
Le ministre rassure par ailleurs, que les directeurs d’écoles ” n’ont pas été renvoyés. Ils sont toujours des enseignants.”
A en croire les dires de Kokoroko, il y a encore de l’espoir pour les directeurs d’écoles. Ils pourront reprendre la direction de leurs établissements à condition qu’ils apportent la preuve qu’ils n’ont pas pris part à la grève.
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« Si un directeur d’école, apporte la preuve qu’il n’a pas pris part à la grève des 3 et 4 novembre et les tests en vigueur en disposent tel, alors les sanctions prises seront levées. Ceux qui se retrouvent sur la liste par erreur seront réhabilités s’ils apportent la preuve. », a-t-il rappelé.
Aussi, le ministre des Enseignements primaire et secondaire tient à rappeler que l’arrêté du 4 novembre concerne uniquement les directeurs d’écoles. En ce qui concerne les enseignants ayant participé à la grève, les mesures qui seront prises pour eux arriveront dans les semaines à venir.
Une vidéo diffusée sur la toile montre des élèves musulmans flagellé. Ils sont de l’école secondaire madrasa de l’Etat de Kwara au Nigéria. Selon les informations ils ont été punis pour avoir prétendument pris de l’alcool lors de la fête d’anniversaire d’un ami.
Leurs enseignements arabes expliquent que les élèves n’étaient pas autorisés à boire de l’alcool ou à assister à des fêtes où les non-croyants se réunissaient pour s’amuser.
Ils ont été sévèrement fouettés par leurs professeurs pour avoir assisté à une fête d’anniversaire de leur ami laïc et avoir bu de l’alcool.
Dans la vidéo, les élèves ont été fouettés sans pitié par des élèves plus âgés de l’école sur ordre de leurs professeurs en guise de punition. Selon les médias sociaux, les élèves ont été brutalisés après être allés fêter l’anniversaire d’un ami.
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Les enseignants se sont mis en colère après avoir vu des photos de l’anniversaire. Ils ont supposé que les élèves buvaient de l’alcool. Alors ils ont demandé aux élèves plus âgés de les fouetter. Cependant, les élèves accusés ont soutenu qu’ils n’avaient bu que du yaourt, mais les professeurs ne les ont pas écoutés ou crus.
Les élèves ont ensuite montré les blessures qu’ils avaient subies à la suite de la flagellation, ce qui a provoqué un tollé sur la toile.