Le lundi 14 juin 2021 aux environs de midi dans un cimetière à Wogba, dans la préfecture de Vo, un groupe de jeune, quatre au total, a été surpris en train de profaner une tombe. Interpellé par les villageois, trois y compris une femme ont pris la fuite. Le seul arrêté a été bastonné et brulé vif par les villageois.
En effet, la profanation des tombes est devenue très récurrente dans le village de Wogba, dans la Commune Vo1. Quelques temps seulement après les enterrements, les populations se retrouvent avec des tombeaux ouverts dans leurs cimetières. Des organes des cadavres enlevés et emportés. Lire aussi : Togo : la « gifle de Macron » fait objet d’un exercice dans une épreuve de mathématiques. Et comme le dit un dicton, tous les jours pour le voleur, un jour pour le propriétaire, un des fautifs dénommé Atsou a été arrêté et sa sentence a été la mort.
« C’est une réalité, ce n’est pas une fake news la profanation des tombes chez nous. Il aurait même confirmé avant d’être brûlé vif que c’est eux qui viennent nuitamment profaner les tombeaux dans le village et qu’ils sont dans le trafic d’organes humains », a confié une source.
Face à cette profanation récurrente des tombes, les villageois n’acceptent plus enterrer au cimetière. Ils préfèrent enterrer leurs dépouilles à la maison voire dans leur chambre.
Source : Atlantic infos