Au Togo, plus de 1 200 cas de grossesses indésirées ont été enregistrés en l’espace de six mois dans les établissements scolaires publics de Lomé et ses environs.
En effet, une enquête du ministère primaire, secondaire, technique et de l’artisanat avec l’appui de la Banque Mondiale et l’Unicef révèle que plus de 1200 cas de grossesses indésirées ont été enregistrés dans les établissements scolaires publics entre septembre 2020 et mars 2021.
Ces cas enregistrés majoritairement dans les écoles secondaires et lycées publics, avec un âge compris entre 15 et 20 ans, la région des plateaux est en tête selon l’enquête menée par le ministère.
Cette situation inquiète les autorités et la société civile et se mobilisent pour stopper le phénomène. Les chefs des établissements de la région des plateaux, alarmés, déploient des programmes dans leurs écoles. Des ONG sont également entrées dans la danse et tirent la sonnette d’alarme. Pour ces ONG, l’accessibilité de l’internet et des téléphones Android aux élèves est à la base du phénomène, car les élèves utilisent ces outils pour visualiser des films pornographiques.
Pour ces organisations non-gouvernementales, il faut revoir les messages de sensibilisation pour recadrer les élèves.
Le Togo avec l’appui des partenaires nationaux et internationaux met en œuvre des projets préventifs tels que l’instauration de l’éducation sexuelle dans les établissements afin de contribuer à éliminer le phénomène de grossesse précoce des élèves.