A travers un communiqué interministériel rendu public le lundi dernier, les autorités publiques demandent aux occupants du littoral de libérer les espaces.
Une sortie qui vient palier le constat amer fait par les pouvoirs publics sur les installations anarchiques observées sur les plages le long des côtes togolaises.
Le domaine public est inaliénable
Afin de protéger et sécuriser les côtes togolaises, le gouvernement a sorti un communiqué conjoint signé des ministres chargés de l’environnement, des infrastructures et de l’urbanisme. Ceci permettra de mettre de l’ordre sur les plages le long des côtes. Elles connaissent de plus en plus des installations anarchiques par des populations.
« Ces occupations du domaine public maritime sont contraires aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur », précise ledit communiqué. Il rappelle que « le domaine public maritime qui contient outre la mer, les lagunes, les étangs salés, les fleuves, les rivières navigables, est inaliénable ». Ainsi, poursuivent-ils, « aucun individu ne peut se prémunir ou se prévaloir d’un titre foncier ou d’un droit de propriété quelconque ».
Déguerpir dans un délai de 6 mois
Tous ceux qui ont des aménagements sur le littoral sont priés de libérer les espaces occupés dans un délai de 06 mois à compter de la publication du communiqué, au risque de s’exposer à la rigueur de la Loi. Passé cette période de six mois, apprend-on, les contrevenants s’exposeront à la rigueur de la loi.
Pour rappel, un sous-projet d’assainissement de la plage de Lomé a été lancé sous le pilotage de l’ANASAP (Agence Nationale d’Assainissement et de Salubrité Publique). Le projet est évalué à un coût global de 168 millions. Il servira à assainir la plage de Lomé sur une bande de côte de 7 km à savoir de la frontière avec le Ghana jusqu’à la limite de l’Hôtel Sarakawa.
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