Dans l’une de ses publications sur sa page Facebook, l’honorable et président du parti politique NET (Nouvel Engagement Togolais) Gerry Taama, réclame le retour des activistes politiques sur les réseaux sociaux. Pour l’homme politique, les futures batailles politiques se dérouleront sur les réseaux sociaux.
À l’interrogation où sont passés les Web activistes politiques, découvrez l’analyse du député Gerry Taama.
« Il y’a une évidence, les prochaines batailles politiques se dérouleront sur les réseaux sociaux. Il suffit de regarder le parcours politique du président Trump, qui sans les réseaux sociaux, surtout Twitter, aurait eu du mal à se faire élire président. Le plus curieux, c’est qu’au Togo, on dirait que les partis politiques n’ont aucuns soutiens sur les médias sociaux.
À commencer par le parti Unir, qui est parti majoritaire. Tous les jours, le pays, le président de la République, Unir, se font prendre à partie par des Togolais révoltés et frustrés. Zéro réponse. Même sur la page Facebook du président de la République, la seule riposte, c’est la censure. Le dernier Web activiste réellement pro Faure que j’ai connu était Abdel Kader. C’est à se demander où sont partis tous les cadres et jeunes du parti. Pendant la campagne, ils sont des milliers à crier un coup KO, mais après, on ne trouve personne pour prendre la défense du parti ou du gouvernement. Aujourd’hui, en dehors des ministres Bawara et Trimua, on trouve peu de communicants, réellement politiques dans unir. Or, ces deux-là n’existent pas sur les réseaux sociaux. Même avec les médias traditionnels (radio, télévision,) on ne trouve personne dans unir pour faire des débats contradictoires. Ce qui appauvrit l’offre politique dans notre pays.
Les partis de l’opposition ne font pas mieux. Que ce soit l’ANC, l’Ufc, le Net, le Car où les Fdr, nos partis ont peu d’animateurs sur ces nouveaux médias. Et quand on en trouve, c’est surtout des Togolais de la diaspora. Je dois dire que le seul parti qui avait des activistes proactifs était le Pnp. Mais bon, ça fait un moment qu’on ne les entend pas.
Cette situation fait qu’au Togo, ce sont les journalistes qui font la politique à la place des politiciens. Et la nature des débats en est biaisée.
Il faut que les jeunes assument leur choix politiques et défendent les bannières de leur formation politique. Le débat politique est encore trop pauvre, en qualité et en quantité. »
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