Le Togo est actif en matière de protection des enfants. Sous la direction de Faure Essozimna Gnassingbé, le pays adopte une série de mesures et d’initiatives qui visent à garantir un meilleur avenir aux générations futures. Ces efforts se traduisent à travers des actions concrètes dans des domaines variés tels que l’éducation, la santé, la protection contre les violences, etc.
Plusieurs réformes législatives et politiques sont entreprises pour renforcer le bien-être des enfants. Le Code de l’enfant, adopté il y a plusieurs années, a permis de poser un cadre juridique solide pour la protection des droits des enfants contre toutes formes de violence, d’exploitation et de maltraitance.
Mais surtout, le pays lutte contre le phénomène d’enfants fantômes. Il s’agit des enfants mis au monde, mais qui n’ont aucune existence légale. Ne disposant pas de document prouvant leur identité, ils n’ont pas de grandes chances de progresser dans la vie.
Le regard vigilant du Togo
À l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance (édition 2024), qui est célébrée chaque 20 novembre dans le monde, le ministère de l’Action sociale a fait cas des avancées en la matière. Depuis la ratification par le Togo (un des 11 premiers pays à l’avoir fait) de la convention relative aux droits des enfants le 1er août 1990 jusqu’à maintenant, du progrès est constaté.
Dans le domaine de l’enregistrement des naissances, il faut relever la mise en place de 1 139 centres d’état civil. En effet, la grande majorité de ces centres se trouvent dans les cantons et les villages ainsi que dans des centres de santé. Cette façon des pouvoirs publics de procéder est judicieuse en ce sens qu’elle rapproche les services de l’état civil des usagers.
Par ailleurs, le Togo a institué, par décret pris en 2018, un comité technique sur l’état civil. Sa mission est de conduire la réforme de l’état civil.
Lire ici : Éducation : le Togo dans ses œuvres
Gratuité de l’acte de naissance
C’est l’aide sociale décidée par les gouvernants qui a tout changé : la gratuité de l’enregistrement des naissances depuis le 1er janvier 2022 par décret pris le 14 décembre 2021. Elle a entraîné une liesse populaire.
Ce document qui constate la naissance du nouveau-né est délivré par un agent d’état civil dans un délai de 45 jours suivant la naissance du bébé. Avant la mise en œuvre de la mesure, l’établissement de l’acte de naissance coûtait 500, 1 000 voire 2 000 francs CFA dans certaines municipalités. Maintenant, son obtention est sans frais.
L’État verse aux communes les frais que devraient payer les parents, à partir d’une évaluation sur la base du nombre d’actes ayant été enregistrés dans les états civils.
L’acte de naissance ainsi établi permet aux enfants de profiter pleinement des droits et privilèges en tant que citoyen, de s’inscrire plus tard dans un établissement, un centre de formation ou une université, de se faire établir le certificat de nationalité, la carte nationale d’identité, le passeport le moment venu.