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Enseignants contraints des eleves a simuler des scenes de sexe

Kenya : des élèves contraints par leurs enseignants à simuler des scènes de sexe

Au Kenya, la police a annoncé, fin janvier, l’arrestation de six enseignants suite à la diffusion d’une vidéo qui n’honore pas leur métier. La séquence qui a provoqué un tollé, montre des élèves du primaire contraints de simuler des scènes de sexe en guise de punition.

L’incident a suscité l’indignation de tout le pays. Dans la vidéo qui dure 29 secondes, on peut apercevoir quatre garçons en uniforme scolaire simuler des actes sexuels sous un arbre dans la cour de l’école, sous le regard des enseignants. En arrière-fond, on entend ces derniers, bavarder et éclater de rire lorsqu’un enfant, torse-nu, essuie des larmes sur son visage.

Les enseignants arrêtés

Selon la police, la vidéo « exposant des élèves à des actes indécents » a été enregistrée dans une localité rurale située à quelque 300 km à l’ouest de la capitale Nairobi. Six enseignants, cinq femmes et un homme, ont été arrêtés et « contribuent à l’enquête », a indiqué la police. Ils seront poursuivis pour des chefs d’accusation appropriés, a-t-elle ajouté.

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La vidéo devenue virale sur la toile a écœuré plus d’un. Le ministre de l’Éducation kényan est d’ailleurs intervenu sur l’affaire, indiquant qu’une procédure disciplinaire allait être engagée contre les enseignants et qu’ils seraient renvoyés s’ils étaient jugés coupables.

Notons que selon la loi kényane sur les délits sexuels, une personne reconnue coupable d’avoir contraint une autre à se livrer à un acte indécent encourt une peine d’emprisonnement d’au moins cinq ans.

Kenya : décès de Mwai Kibaki, Uhuru Kenyatta pleure un grand leader

Kenya : décès de Mwai Kibaki, Kenyatta pleure un grand leader

L’actuel président Uhuru Kenyatta a annoncé, ce vendredi 22 avril 2022, le décès de Mwai Kibaki, à l’âge de 90 ans.

« C’est un triste jour pour nous en tant que pays. Nous avons perdu un grand leader, l’ancien président Mwai Kibaki », a déclaré M. Kenyatta dans une annonce solennelle retransmise à la télévision officielle. Pour l’instant la cause du décès n’a pas encore été donnée.

« Nous nous souviendrons toujours du président Kibaki comme du gentleman de la politique kényane, d’un débatteur brillant, dont l’éloquence, l’esprit et le charme l’emportaient, encore et encore », a vendredi dit de lui M. Kenyatta.

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L’illustre disparu, Kibaki a servi deux mandats en tant que président du Kenya de 2002 à 2013.

Kenya : lourde peine pour cet homme qui a volé la voiture du président de la République

Kenya : lourde peine pour cet homme qui a volé la voiture du président de la République

Si vous pensez que vous êtes audacieux, sachez dorénavant qu’il y’a mieux que vous. Au Kenya, un homme a volé la voiture du président Uhuru Kenyatta. C’est le nouveau dossier qui alimente la toile actuellement.

L’affaire remonte en 2014 où un mécanicien et deux de ses complices, ont volé une voiture présidentielle de marque BMW 735. Appréhendé, le principal commanditaire a été condamné à mort.  

Au cours du procès, le magistrat en chef du tribunal de Milimani, Francis Andayi, a expliqué que le voleur, qui est un mécanicien kényan, avait été giflé d’une peine sévère parce que ses actions étaient considérées comme une question de sécurité nationale.

Le vol a été orchestré sur l’inspecteur en chef de la police, David Machui, sous la menace d’une arme le 26 août 2014 à Nairobi, au Kenya. Les trois avaient un fusil AK-47 et un autre pistolet au moment de commettre le crime, selon l’acte d’accusation présenté au tribunal.

L’aide d’Interpol pour retrouver la voiture du président

L’affaire a tellement attiré l’attention mondiale qu’Interpol a dû intervenir pour aider à appréhender les voleurs. Des agents de sécurité ougandais ont obtenu les contacts de la petite amie du suspect. Les agents l’ont pressée de coopérer avec la police et elle a cédé.

Elle a ensuite téléphoné au suspect et ils ont eu une conversation pendant que les détectives écoutaient. On lui a dit de demander une rencontre avec lui, ce que le suspect a accepté.

Lorsque le suspect est arrivé à Kampala, il s’est rendu dans une région appelée Wandegeya et a rencontré la petite amie. C’est alors que les détectives se sont jetés sur lui.

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Il a coopéré avec la police et les a conduits à l’endroit où se trouvait la voiture, où les agents l’ont clairement identifiée.

« Nos homologues nous ont informés que la voiture de leur président volée sous la menace d’une arme se dirigeait vers l’Ouganda. Nous avons donc commencé à surveiller et nous l’avons récupéré et nous l’avons renvoyé au Kenya », s’est réjoui à l’époque le directeur d’Interpol en Ouganda, Asan Kasingye.

Selon Kenyans.co.ke, le modèle de voiture est BMW 735, et était évalué à 10 200 dollars américains à l’époque.

Kenya : le gouvernement dissout la fédération de football pour une affaire de rapport financier

Kenya : le gouvernement dissout la fédération de football pour une affaire d’argent

Alors que l’équipe kényane se prépare pour affronter l’Ouganda, la fédération de football vient d’être dissoute par le gouvernement. La décision rendue publique ce jeudi 11 novembre, émane du ministre des sports, Amina Mohamed.

D’après les arguments évoqués par les autorités après une investigation, la fédération n’arrive pas à fournir le rapport financier sur l’argent que le gouvernement l’avait donné.

Cette décision ne fait pas l’unanimité au sein de la fédération. Dans une conférence de presse, le président de la fédération s’est farouchement opposé à la décision du ministre.

« Je suis toujours à la tête de la fédération. Nous n’accepterons pas cette décision prise par le ministère des Sports. La fédération rejette le comité (par intérim), et nous continuerons à travailler comme d’habitude. Toutes les activités liées au football continuent comme prévu et la FKF demeure aux commandes », a déclaré le président Nick Mwendwa.

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« La fédération a coopéré pleinement dans l’enquête ordonnée par le ministère et a (donnés) des documents détaillés de 2016 à aujourd’hui », a-t-il ajouté et de poursuivre, « les inspecteurs n’étaient pas vraiment intéressés par l’examen de ces documents ».

Une enquête approfondie et qui sera conduite par la police et les autorités chargées de la lutte contre la corruption devraient être engagées et voir s’il y a lieu d’engager des poursuites pénales.

Soulignons que l’enquête du gouvernement a été lancée il y a deux semaines pour déterminer si quelque 244 millions de shillings kényans (1,7 M EUR) alloués à la Fédération avaient été utilisés, comme prévu, pour préparer l’équipe du Kenya à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019 en Egypte.