L’affaire des soldats arrêtés au Mali pour mercenariat se nourrit chaque joue d’une nouvelle approche. Hier RFI avait clairement indiqué que le gouvernement ivoirien mentait visiblement dans ses explications sur la présence des soldats ivoiriens au Mali. Avant d’édulcorer un peu son récit en donnant du crédit au récit ivoirien. Puis, nouveau rebondissement, RFI accuse encore le gouvernement ivoirien.
Ce matin, RFI revient à la charge et maintient sa première accusation sur un mensonge possible des Ivoiriens : la Radio cite le porte-parole de l’ONU qui atteste que contrairement à ce que dit le Conseil National de Sécurité puis le Conseiller du chef d’Etat-major de l’armée ivoirienne, les soldats ivoiriens à Bamako comme éléments nationaux de soutien, ne le sont pas en réalité.
« Dans un premier temps, les équipes de l’ONU tant à Bamako qu’à New-York ont corroboré la version ivoirienne. Mais après recoupement, de nouvelles informations ont permis de dévoiler que les soldats ivoiriens n’étaient pas considérés comme des éléments nationaux de soutien (NSE) par les Nations Unies et pour l’organisation, il s’agissait avant tout d’une affaire bilatérale« , affirme la journaliste de RFI à New-York.
Elle va alors révéler l’une des sources qu’elle a eue hier sur cette affaire. Et ce n’est pas n’importe qui. C’est le porte-parole de l’ONU. Son témoignage sur la situation exacte, pour ne pas dire le statut exact des soldats ivoiriens donne raison aux autorités maliennes. Il confirme que les soldats ivoiriens ne sont pas et n’ont jamais travaillé au Mali en tant qu’éléments de Nationaux de Soutien à la Minusma.
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« Cela a été confirmé par Farhan Haq, porte-parole des Nations Unies: « Les troupes ivoiriennes n’appartiennent pas aux forces de la Minusma. Une requête de la Côte d’Ivoire pour déployer des éléments nationaux de soutien, a été approuvée en 2019. Cependant, aucune troupe n’a été déployée sous cette convention depuis ce moment-là. Nous encourageons vivement les deux pays à travailler ensemble pour résoudre la situation et permettre la libération des troupes détenues », clarifie l’ONU.
Avec Afrikmag