Le Sénégal s’apprête à franchir une étape majeure dans le domaine spatial. Dans les prochains jours, le pays de Diomaye Faye lancera son premier nano satellite, Gaindesat-1A. Bien que la date précise du lancement ne soit pas encore connue, les attentes sont grandes.
Gaindesat-1A est conçu et construit par des ingénieurs et techniciens sénégalais, en collaboration avec le Centre Spatial de l’Université de Montpellier (CSUM) en France. Sa mission principale est de collecter et transmettre des données environnementales. En passant plusieurs fois par jour au-dessus du Sénégal, le satellite fournira des images et des informations précises. Ces données aideront à mieux gérer les ressources en eau et à surveiller les frontières.
Technologie de pointe du nano satellite Gaindesat-1A
Le satellite est équipé d’une caméra ultrasophistiquée, capable de capturer des images d’une précision exceptionnelle. Quatre fois par jour, et ce, pendant cinq ans, Gaindesat-1A offrira un point de vue inédit sur le Sénégal, révélant la beauté du pays sous un nouvel angle.
L’investissement dans ce projet s’élève à 1,5 million d’euros. Le ministère sénégalais de l’Enseignement supérieur voit en ce projet une opportunité de créer un nouveau secteur d’activité, générateur d’emplois. L’objectif est de former des ingénieurs et techniciens qualifiés, et de poser les bases d’un secteur spatial dynamique, capable de rivaliser sur la scène internationale.
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Le Sénégal rejoindra ainsi un petit groupe de pays africains qui exploitent un satellite dans l’espace. Actuellement, seuls l’Éthiopie, l’Angola, le Kenya, le Ghana, l’Algérie, le Nigeria, le Rwanda, l’Égypte, le Maroc et le Soudan disposent de cette capacité.