La Police nationale togolaise a récemment mis fin aux activités de 15 malfrats, tous liés à différents réseaux criminels opérant dans le pays. Parmi les arrestations, trois cas se distinguent par leur mode opératoire distinctif.
L. Kossi et « Escroki » : Les cambrioleurs de voitures derrière les barreaux
Le premier cas concerne L. Kossi, un individu qui a fait équipe avec un complice nommé « Escroki », actuellement en fuite. Ces deux repris de justice sont soupçonnés de se spécialiser dans le cambriolage de voitures en stationnement. Le 19 août dernier à Hedzranawoé, ils ont brisé la vitre d’une voiture et dérobé des objets de grande valeur. Une enquête a été immédiatement lancée, conduisant à l’arrestation de L. Kossi, tandis qu’Escroki reste en cavale.
A. Koumengou : Le voleur à l’étalage devenu viral sur les réseaux sociaux
Le deuxième individu, A. Koumengou, a acquis une certaine notoriété sur les réseaux sociaux grâce à une vidéo de ses méfaits. Il est présumé être un voleur à l’étalage qui cible les boutiques de tissus.
Sa méthode consiste à entrer dans un magasin, prétendre vouloir acheter une grande quantité de pagnes, et pendant que les vendeurs sont occupés à lui montrer des pièces à acheter, il en profite pour dérober discrètement des articles de grande valeur qu’il dissimule dans son sac à dos. Après avoir commis le vol, il promet de revenir ultérieurement pour acheter, mais ne le fait jamais.
Réseaux criminels internationaux : Les cybercriminels nigérians démasqués
Le dernier groupe interpellé est constitué de 13 présumés cybercriminels, tous de nationalité nigériane. Ils ont été arrêtés après que des informations ont été reçues par la police le 30 septembre dernier.
Lors de leur arrestation, plusieurs supports numériques ont été saisis, révélant leur implication dans la création de faux profils sur les réseaux sociaux. Ces faux profils sont utilisés pour amorcer de fausses relations amoureuses, permettant ainsi aux criminels de soutirer d’importantes sommes à leurs victimes, une escroquerie connue sous le nom d’ « arnaques au love tchat ».