Les tensions montent à Kinshasa en République Démocratique du Congo sur le choix du président de la Commission électorale de la République démocratique du Congo.
En effet, dimanche des jeunes ont dévalisé l’archevêché de Kinshasa selon les déclarations des religieux.
« Nous désapprouvons fermement (ces actes) ainsi que leurs conséquences », et invitons tous les fidèles catholiques à rester extrêmement vigilants », a écrit l’abbé Georges Njila, chancelier de l’archidiocèse de Kinshasa à travers un communiqué.
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Egalement au Kasaï, ville originaire du Président Félix Tshisekedi, les jeunes ont posé des actes de vandalisme dans 11 églises catholiques emportant des objets sacrés. Des actes qualifiés selon Mgr Bernard-Emmanuel Kasanda, évêque de Mbujimayi (Kasaï-Oriental, centre), « d’ignobles et particulièrement révoltants ».
Au cours des actes de profanation « progressive et systématique », de ces lieux sacrés, les auteurs ont emporté « des tabernacles, vases sacrés, pierres et nappes d’autel, ciboires, meubles et statues du Sacré-Cœur de Jésus et de la Vierge Marie ».
Ces actes font suite au refus de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) et l’Église du Christ au Congo (ECC) d’attester le choix porté par six autres confessions religieuses sur un candidat président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
Notons que la loi reconnaît à huit confessions religieuses la prérogative de proposer le président de la Céni.