Plusieurs actes sexuels sont souvent pratiqués en matière d’amour afin de toucher le plafond ou plus encore le ciel. Parmi ces actes, la fellation est l’une la plus pratiquée tant par les hommes que les femmes. En matière de relation sexuelle, tous les coups sont bons pourvu que le besoin recherché soit atteint.
Est-ce un préliminaire ? une satisfaction génitale ? ou encore une satisfaction orale ? entre ces lignes qui suivent, allons à la découverte des mystères cachés derrière la fellation.
Un préliminaire ?
La fellation est diversement considérée. Certains y voient un préliminaire, c’est-à-dire une pratique qui va avoir une suite. D’autres la conçoivent comme une relation sexuelle à part entière. En soi, la fellation accomplit une pénétration et se déroule dans une zone éminemment érogène : la bouche. Ainsi, elle réunit deux aires érogènes fondamentales : les sphères orale et génitale. En les satisfaisant toutes les deux, elle apporte des plaisirs aux deux partenaires. Toutefois, ils ne sont pas du même ordre.
La satisfaction génitale
La fellation le protège de l’angoisse liée au sexuel. Elle est moins inquiétante que la pénétration génitale ou anale car elle ne confronte pas à la même béance corporelle. Elle permet une satisfaction sexuelle sans dévoiler les organes génitaux féminins. Inconsciemment, l’homme pense satisfaire un des besoins les plus primitifs de sa partenaire : la pulsion orale.
La satisfaction orale
Pour autant, celle qui accomplit la fellation n’est pas sans détenir un autre pouvoir sur son partenaire. Inconsciemment, elle est en mesure d’infliger une blessure radicale sur le sexe de celui-ci. Lors d’une relation bucco-génitale le fantasme de dévoration est sous-jacent.
Une pratique ambiguë
L’imaginaire entourant la fellation est extraordinairement diversifié. Les termes qui la décrivent appartiennent au registre de l’alimentaire.
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La fellation n’est pas un acte sexuel qui confirme suffisamment la différence de genres des deux partenaires. En sortant de la stricte satisfaction génitale, elle appartient au monde du pré-génital et du sexuellement indéterminé. La différence des sexes y est gommée puisque la bouche n’appartient à aucun genre en particulier.
Pour finir disons que la fellation est entourée de tabous. Probablement parce qu’elle est symboliquement un acte homosexuel. Elle rend floues la définition des sexualités qui reposaient jusqu’alors sur le pouvoir d’un genre (masculin) et la domination de l’autre (féminin).