On le connaissait pour ses sermons inspirants et ses conseils conjugaux viraux sur les réseaux sociaux… mais voilà que le Révérend Wilfried Zahui vise désormais une chaire un peu plus haute : celle de Président de la République.
C’est lors d’une conférence de presse digne d’un culte hautement parrainé par le Saint-Esprit que le pasteur a annoncé sa candidature à la présidentielle du 25 octobre 2025.
Dans une déclaration où se mêlaient spiritualité et ambition politique, il a lancé solennellement : « Je ne viens pas pour être président, je viens pour que Dieu règne au cœur de la Nation. »
Entre foi et République, le Révérend Zahui entend bien prouver que les deux ne sont pas incompatibles. Son programme ? Foi, famille, vérité… et un zeste de charisme pastoral. Son objectif est d’instaurer une gouvernance éclairée par la prière… et peut-être par un peu d’huile d’onction. Ah oui, le « Salomon » ivoirien pour succéder à ADO. En tout cas, sur la toile, les réactions oscillent entre « Amen ! » et « Attention au mélange des genres ! ».
L’homologue du beau-père ?
Et comme toute histoire politico-spirituelle a besoin d’un rebondissement sentimental, en voici un : la rumeur, devenue quasi-psaume, affirme que le cœur du Révérend bat pour Judith Cendrine Sassou Nguesso, fille du président congolais Denis Sassou Nguesso. Entrepreneur accomplie, elle est à la tête de l’Agence pour la Promotion des Investissements du Congo, ex-PDG de Sunrise, diplômée en gestion hôtelière… Bref, une first lady en puissance.
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De là à imaginer la Côte d’Ivoire avec une première dame brazzavilloise et un président-prophète ivoirien, il n’y a qu’un pas que les réseaux sociaux se sont déjà empressés de franchir. Certains y voient déjà une sainte alliance diplomatique entre Abidjan et Brazzaville, d’autres un remake africain de « Mon beau-père, ce président ».
Mais qui est vraiment Wilfried Zahui ?
Derrière les vestes pastorales, les verres stylées et les directs Facebook, Zahui est aussi entrepreneur, formateur et fondateur d’une université en partenariat avec Star University (USA). Il connaît bien le terrain, et il est bien décidé à le labourer… électoralement parlant.
En tout cas, une chose est sûre : cette élection présidentielle ne sera pas une simple messe politique. Entre campagne, chapelle et espoir de changement, la Côte d’Ivoire s’apprête à vivre une drôle de communion nationale.
Et vous, voteriez-vous pour un pasteur-président ? Ou pensez-vous que l’onction doit rester dans les églises ?
Sandrine TCHAMIE
