Depuis le début du mois de novembre, de nombreux contenus viraux circulent sur les réseaux sociaux affirmant que multiplier les rapports sexuels « protégerait » les hommes contre le cancer de la prostate. La phrase « donne-moi un coup, je peux mourir demain » est devenue tendance, au point que cela suscite une confusion sur le lien entre sexualité et santé masculine.
Or, justement, Novembre Bleu a pour objectif de rappeler aux hommes la nécessité de parler de leur santé, de faire tomber les tabous autour de la prostate et d’encourager le dépistage précoce. Le cancer de la prostate est aujourd’hui le cancer le plus fréquent chez l’homme.

Sur le plan médical, aucune preuve scientifique ne confirme que la fréquence des rapports sexuels protège à elle seule contre ce type de cancer. Certaines études évoquent un possible effet positif lié à l’éjaculation régulière, mais il ne s’agit en aucun cas d’une méthode de prévention validée ou d’un traitement.
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Les facteurs de risques établis restent constants. Surtout après 50 ans, les antécédents familiaux ont une incidence plus élevée chez les hommes d’origine africaine. Parmi les signes à surveiller se trouvent les difficultés à uriner, les brûlures, le sang dans l’urine ou le sperme et les douleurs pelviennes ou lombaires. Toutefois, l’absence de symptômes au début fait du dépistage régulier le meilleur moyen d’agir à temps.
Ce mois de Novembre Bleu n’est pas une simple tendance. La prévention passe par l’information, la consultation médicale et l’anticipation.
Sandrine TCHAMIE

			
                                
				
				
		
		
		
		