La fusillade est survenue en Ituri, au lendemain de l’enterrement de son fils, en son absence.
Selon plusieurs sources concordantes, un corps habillé a tiré à bout portant sur des habitants de son village lors des obseques. Le bilan est de « 13 morts, dont ses deux enfants. Depuis, l’homme est en cavale et recherché pour être jugé.
Soldat de la marine, l’auteur de ce drame n’a pas accepté que son enfant soit enterré en son absence, la veille de son arrivée dans le village de Nyakova, selon les témoignages recueillis par l’AFP.
Ce militaire a « tiré sur des civils » rassemblés samedi soir « au lieu du deuil, au motif que (…) l’enfant est décédé et (a été) enterré sans (qu’il en ait été) informé », alors qu’il était dans son unité à Gobu (à 55 km du lieu de décès), a déclaré à l’AFP le porte-parole de l’armée dans la province de l’Ituri.
« Ce militaire a tiré à bout portant sur 13 personnes, dont 9 enfants, qui sont mortes sur le champ« , a dit de son côté Bahati Franck, président d’une association locale de jeunes.
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Une quatorzième victime est morte dimanche matin de suite de ses blessures, selon Banga Bakahuna, président de la société civile de la chefferie de Bahema Banywagi.
