Le porte-parole de la MONUSCO, Mathias Gilmann est demandé de quitter la RDC dans les plus brefs délais. L’information émane du Premier ministre en charge des affaires étrangères, Christophe Lutundula.
Selon M. Lutundula, les tensions actuelles entre la MONUSCO et la population seraient dues « aux déclarations indélicates et inopportunes du porte-parole de la MONUSCO (…) ».
« Le gouvernement appréciera-t-il beaucoup que des dispositions soient prises pour que M. Gillman quitte le territoire dans le plus bref délai », dit le vice – Premier ministre congolais en charge des affaires étrangères, Christophe Lutundula. Sa note verbale date du 28 juillet a été dévoilée par des sources officielles, mercredi.
« Le gouvernement considère que la présence de ce fonctionnaire sur le territoire national n’est pas de nature à favoriser un climat de confiance mutuelle et de sérénité si indispensable entre les institutions congolaise et la MONUSCO en vue, non seulement du meilleur accomplissement du mandat confié à cette dernière par le conseil de sécurité des Nations unies, mais aussi de faire aboutir le plan de transition aux fin de son retrait définitif de la RDC, d’ici à l’horizon 2024, comme convenu », indique la note du chef de la diplomatie congolaise.
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En effet, les manifestations de la population pour le départ de la MONUSCO a occasionné, selon le bilan du gouvernement, 36 morts et près de 170 blessés.
Peu avant le début des troubles, le président du Sénat Modeste Bahati a demandé à la MONUSCO de quitter le pays après 22 ans de présence sans résultat.