Pour le meilleur et pour le pire, le mariage d’Akon et de Tomeka Thiam aura duré près de trente ans. Mais au moment où ils devaient célébrer leur 29ᵉ anniversaire, l’histoire a basculé. Sa femme Tomeka a déposé une demande de divorce. Elle évoque des « différends irréconciliables » et réclame la garde de leur fille de 17 ans, une pension alimentaire ainsi que la moitié de la fortune de la star.
Tomeka veut sa part
Dans sa requête, Tomeka souhaite que la garde de leur fille lui soit confiée, tout en acceptant qu’Akon garde un droit de visite. Elle demande aussi un soutien financier pour subvenir à ses besoins et refuse catégoriquement d’aider Akon sur ce plan. Sa volonté est d’obtenir une part équitable du patrimoine accumulé pendant leurs longues années de vie commune.
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Akon aurait pris les devants
D’après plusieurs sources, Akon aurait anticipé ce scénario en mettant la majorité de ses biens au nom de sa mère, Kine Gueye, basée au Sénégal. Au total, seulement 10 000 dollars figurent sur ses comptes personnels. Une manœuvre qui fait penser à celle attribuée au footballeur Achraf Hakimi, accusé d’avoir protégé sa fortune en la plaçant sous le nom de sa mère au moment de son propre divorce.
Si la justice américaine estime qu’il s’agit d’une tentative de cacher des avoirs, ces fonds pourraient être réintégrés dans le patrimoine du couple. Dans ce cas, Tomeka aurait toujours une chance de toucher ce qu’elle réclame.
Ce divorce rappelle qu’une séparation n’est pas seulement une affaire de cœur. Jeff Bezos, fondateur d’Amazon, a dû céder une part énorme de sa fortune à MacKenzie Scott, aujourd’hui l’une des femmes les plus riches du monde. Dans le showbiz, Madonna, Paul McCartney ou encore Mel Gibson ont vu leurs divorces se transformer en véritables batailles financières dignes de fusions-acquisitions.
Qu’il s’agisse de sportifs, de musiciens ou de PDG milliardaires, leurs divorces rappellent que l’amour peut finir, mais que les stratégies financières, elles, restent bien vivantes.
Sandrine TCHAMIE
