Une loi sur la légalisation de l’avortement au Bénin a été adoptée ce mercredi 20 octobre par les parlementaires. Il s’agit de la modification de la loi relative à la santé sexuelle et à la reproduction. En prélude de l’adoption, la conférence épiscopale du Bénin, s’est prononcée invitant les députés à faire preuve de discernement.
« L’avortement est un acte inhumain qui détruit la vie du fœtus mais aussi celle de la mère à plusieurs égards » a déclaré Mgr Victor Agbanou.
Cette nouvelle loi, selon les évêques « n’est rien d’autre qu’une légalisation pure et simple de l’avortement ». Clairement, l’Eglise Catholique s’oppose à cette nouvelle loi a été adoptée par l’Assemblée nationale malgré l’exhortation des hommes de Dieu.
Soulignons que les députés ont précisé les conditions dans lesquelles l’avortement peut être accepté d’après les dispositions de l’article 17-2. « A la demande de la femme enceinte, l’interruption volontaire de grossesse peut être autorisée lorsque la grossesse est susceptible d’aggraver ou d’occasionner une situation de détresse matérielle, éducationnelle, professionnelle ou morale incompatible avec l’intérêt de la femme et/ou de l’enfant à naître ».
Le texte proposé permettra de sauver des vies et éviter des avortements clandestins, ont indiqué les députés. Il ne s’agit pas d’un moyen pour contrôler les naissances.