Au Togo, la fin d’un mandat n’est pas forcément synonyme de fin de l’exercice du pouvoir, c’est qu’explique le député Taama dans une publication sur sa page Facebook.
Les bruits courent selon lesquelles le gouvernement Dogbé serait illégal après le 31 décembre 2023. Malgré les retards électoraux, l’article 52 de la constitution offre une stabilité inattendue. Les députés restent en fonction jusqu’à ce que leurs successeurs soient élus, évitant ainsi un vide constitutionnel.
L’Assemblée nationale joue un rôle central dans la légitimité du gouvernement. Tant que de nouveaux députés ne sont pas élus, le statu quo reste en vigueur, offrant une perspective unique sur la stabilité politique.
Le député Taama appelle à un dialogue politique
Cependant, le député Taama déplore que la perspective du report des élections n’ait pas été discutée au sein du Conseil politique ou dans un cadre de dialogue politique élargi. Il exhorte le ministre de l’Administration territoriale à prendre une initiative allant dans ce sens.
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Dans un acte de pédagogie politique, comme il a l’habitude de faire, Taama démystifie ainsi les enjeux constitutionnels, soulignant le besoin de discussions approfondies pour assurer la stabilité politique.