A travers une étude, les chercheurs ont énuméré les effets engendrés suite à un lavage trop fréquent de notre corps.
De nombreuses personnes ont pris l’habitude de prendre une douche tous les jours pour se réveiller, se coucher ou après le sport. Avec la pratique du télétravail, un phénomène inverse s’est opéré avec généralement moins de douches prises par semaine étant donné que l’activité physique est moindre. Selon une étude publiée en 2019 dans la revue Health Harvard, ne pas se laver tous les jours serait bénéfique pour la santé.
Une habitude à perdre selon l’étude
À travers leur étude, les chercheurs soulignent tout d’abord qu’« environ les deux tiers des Américains se douchent tous les jours. En Australie, c’est plus de 80 %. Mais en Chine, environ la moitié des personnes déclarent ne se baigner que deux fois par semaine ». Selon ces travaux, une douche quotidienne aurait plusieurs conséquences. Tout d’abord, cela rendrait la peau plus sèche et irritée. L’utilisation trop fréquente du savon entraînerait aussi une usure de la barrière naturelle de la peau, ce qui laisse entrer plus facilement les bactéries. Ensuite, cela perturberait l’équilibre des micro-organismes présents sur la peau, ce qui engendre l’apparition de bactéries plus résistantes. Pour finir, un manque d’exposition aux micro-organismes empêcherait de développer une mémoire immunitaire suffisante.
Face à ces constats, les chercheurs soulignent qu’il n’y a pas de fréquence idéale pour se doucher hebdomadairement. À travers l’article de la revue Health Harvard, nous pouvons tout de même lire que : « Bien qu’il n’y ait pas de fréquence idéale, les experts suggèrent que se doucher plusieurs fois par semaine est suffisant pour la plupart des gens (à moins que vous ne soyez crasseux, en sueur ou que vous ayez d’autres raisons de vous doucher plus souvent). Des douches courtes (de trois ou quatre minutes), axées sur les aisselles et l’aine, peuvent suffire ». Il est donc fortement recommandé de laver les zones où la transpiration est la plus forte.
Source: Actu santé