« Objectif de la semaine : atteindre le plus vite possible le vendredi« , vous avez déjà forcément lu cela sur le statut d’un ami salarié victime du syndrome du lundi matin. Ce trouble frappe plus ou moins régulièrement tout travailleur en début de semaine : difficultés à se lever, mauvaise humeur, repli sur soi… Un ensemble de manifestations psychiques et physiques qui apparaissent chaque premier jour de la semaine.
Le syndrome du lundi matin est bien connu
Il se manifeste par des symptômes variés : manque d’énergie, irritabilité, difficulté à se concentrer, anxiété, bâillements répétés, paupières lourdes, maux de tête ou douleurs abdominales. Selon les spécialistes, ce trouble porte un nom scientifique : le trouble dysphorique du lundi matin (TDLM).
Dans les pays industrialisés, il est considéré comme un « problème majeur de santé publique ». Bon, c’est la même chose au Togo, même si nous ne le considérons pas encore comme une maladie.
Manque d’énergie, sentiment de lourdeur, irritabilité, difficulté à se concentrer, anxiété ou tension, baillements répétés, paupières lourdes, maux de têtes, douleurs abdominales, etc., si vous avez ressenti ces symptômes deux lundis matin dans le mois, vous êtes probablement concerné.
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Les personnes les plus touchées ont entre 25 et 55 ans, et les hommes semblent plus affectés que les femmes. Ces manifestations perturbent le travail et la productivité. Si elles deviennent trop fréquentes, elles peuvent même nuire à la santé. D’où l’importance de ne pas les négliger et de consulter si besoin.
Mais bon, pour les Loméens, un bon ayimolou fait souvent l’affaire.