Vers un dénouement du conflit tchadien. En effet, quelques jours après le dépôt d’armes et l’accord de paix entre les rebelles de la Casamance et le gouvernement de Macky Sall, c’est au tour du Tchad de faire un pas vers la fin des conflits internes.
Le chef de la junte et président du Tchad, Mahatma Idriss Déby Itno, a signé ce lundi, au Qatar, un accord avec une quarantaine de groupes rebelles.
Cette signature survient après cinq mois de négociations encadrés par le gouvernement de Doha. L’accord est destiné à lancer un dialogue national le 20 août à Ndjamena, rapporte l’AFP.
En effet, depuis cinq mois, différents acteurs tchadiens sous l’égide de l’émirat du Golfe, ont mené des discussions pour mettre fin à des décennies d’instabilité politique dans leur pays. Rappelons qu’en avril 2021, Idriss Déby Itno avait été tué au front contre des rebelles. Son jeune fils Mahatma fut proclamé président à la tête d’un Conseil militaire de transition de 15 généraux dans la foulée.
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Le groupe rebelle principal ayant conduit à la mort de l’ex-président tchadien n’a pas, cependant, signé l’accord malgré la médiation de Doha. Si le général Mahatma Idriss s’est exceptionnellement rendu au Qatar pour l’occasion, Mahdi Ali, le chef du FACT, a préféré rester dans son désert.
Cette avancée est quand même à saluer. L’un des chefs rebelles signataires estime qu’avoir autant de groupes, 42 sur 47, est un bon départ pour le dialogue national.