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Make Africa 2023 : célébrer l'innovation et la culture maker en Afrique

Make Africa 2023 : célébrer l’innovation et la culture maker en Afrique

Lomé, le 8 novembre 2023 – Une cérémonie d’ouverture rayonnante a marqué le début de Make Africa 2023, un festival annuel de l’innovation technologique et de la culture Maker ce mercredi. L’événement, organisé à Energy Generation, a réuni plus d’une centaine de participants venant de plusieurs pays de la sous-région.

Initié par le BloLab, premier FabLab du Bénin, en collaboration avec le Réseau Francophone des FabLab d’Afrique de l’Ouest (ReFFAO), cette 5ᵉ edition est coporté par le Réseau Togolais des FabLabs (RTFLabs), avec « Faire Ensemble » comme thématique centrale. L’objectif est de se mettre ensemble et d’apporter un changement au mouvement Maker et au Togo et en Afrique, a déclaré à nos micros, Sylvestre Olanlo, président du RTFlabs.

Cette foire populaire met en avant la coopération et l’engagement collectif pour relever les défis numériques et d’innovation auxquels est confronté le continent africain. Plus de dix FabLabs ont uni leurs forces pour promouvoir le développement numérique au Togo et en Afrique, soulignant ainsi l’importance de la collaboration dans le mouvement Maker.

La cérémonie d’ouverture a été honorée par la présence de personnalités notables, dont Gildas Guiella du Burkina Faso, Dodji Honou de la Côte d’Ivoire, Médard Agbayazon, Président du ReFFAO, et Dr. Beaugrain Doumongue, Directeur du développement et de la prospective du CLS SIGMA (Lomé). Juste après les discours d’ouverture, ces esprits créatifs ont animé un panel sur la contribution du mouvement Maker au développement de l’Afrique.

Make Africa 2023 : des ateliers de découverte pour tous

Au-delà d’être un simple festival, Make Africa 2023 incarne l’esprit du « Faire Soi-même et le faire ensemble ». Le mouvement Maker rassemble des individus aux compétences diverses pour créer des solutions innovantes aux problèmes complexes de leur environnement. L’objectif de Make Africa est de structurer ce réseau de Makers en Afrique de l’Ouest, encourageant la collaboration pour favoriser la croissance des écosystèmes numériques.

Cette édition de Make Africa 2023 s’annonce grandiose, avec une variété de talks, des stands de démonstration, des ateliers de découverte et des conférences. L’événement rassemble des Makers, amateurs et professionnels, pour célébrer l’avenir numérique durable et inclusif de l’Afrique. Make Africa aspire à créer une communauté inclusive et dynamique où les talents se rencontrent, les idées s’échangent, et l’innovation technologique est stimulée.

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Une aventure passionnante donc dans le monde de la création et de l’innovation à Lomé jusqu’au 11 novembre.

Tensions à la Frontière Togo-Burkina : les conducteurs de camions en grève

Tensions à la Frontière Togo-Burkina : les conducteurs de camions en grève

La situation à la frontière entre le Togo et le Burkina Faso est tendue, les conducteurs de gros-porteurs refusent de traverser depuis le début de novembre. À l’origine de cette crise, une augmentation significative du prix du laissez-passer pour les véhicules étrangers, doublant pour atteindre 30 000 FCFA. La pilule passe mal.

Cette hausse tarifaire a provoqué le mécontentement des conducteurs, les poussant à entamer une grève. Des centaines de camions sont actuellement stationnés, entrainant des embouteillages sur la voie de Timbou à Cinkassé côté togolais, ainsi que de Cinkancé à Bittou du côté burkinabè, d’après notre correspondant sur les lieux. 

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Les conducteurs espèrent que cette action forcera les autorités douanières burkinabè à reconsidérer cette augmentation tarifaire. Nous y reviendrons pour plus d’informations.

Dernières infos : Dadis Camara arrêté et remis derrière les barreaux

Dernières infos : Dadis Camara arrêté et remis derrière les barreaux

Fin de cavale pour Moussa Dadis Camara. L’ancien chef de la junte guinéenne, qui s’est échappé ce samedi de la plus grande prison de Conakry, a été arrêté et remis derrière les barreaux, selon les dernières informations de de Jeune Afrique.

Exfiltré de la prison ce samedi matin par un commando lourdement armé, l’ancien président de transition a été interpellé et reconduit en prison, comme l’ont confirmé l’armée et son avocat.

« Le capitaine Moussa Dadis Camara a été retrouvé sain et sauf et reconduit en prison », a déclaré le directeur de l’information des armées (Dirpa), Ansoumane Toumany Camara, sans préciser les circonstances de sa capture.

Dernières infos : Dadis Camara arrêté et remis derrière les barreaux

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Selon les informations, le commando responsable de l’attaque était dirigé par le fils de l’un des évadés, Claude Pivi. Ce dernier, qui était ministre chargé de la Sécurité présidentielle lorsque Moussa Dadis Camara était au pouvoir, serait toujours en fuite.

Guinée : Dadis Camara s'est évadé de prison 

Guinée : Dadis Camara s’est évadé de prison 

L’information vient de tomber. Dadis Camara et plusieurs détenus sont actuellement dans la nature. Des hommes lourdement armés auraient attaqué la maison centrale de Kaloum dans la nuit du vendredi à samedi 4 novembre 2023.

Depuis 3 heures du matin, les citoyens guinéens n’arrivent pas à sortir la tête dehors. Selon une source locale, des hommes non encore identifiés, ont réussi à exfiltrer plusieurs détenus, dont l’ancien chef de la junte militaire, Moussa Dadis Camara. À celui-ci, s’ajoutent le colonel Moussa Tiegboro Camara et Blaise Gomou (certains parlent du Colonel Claude Pivi) tous accusés des événements tragiques du 28 septembre.

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Des échanges de tirs entre les assaillants et les gardes pénitentiaires assistés de quelques militaires retentissent toujours. Nous y reviendrons. 

Fuite des médecins en Afrique de l'Ouest : quelles solutions ?

Fuite des médecins en Afrique de l’Ouest : quelles solutions ?

La fuite des médecins vers l’étranger est devenue un enjeu majeur en Afrique de l’Ouest. Chaque année, un grand nombre de spécialistes de la santé qualifiés quittent leur pays d’origine à la recherche de meilleures opportunités. Cette tendance soulève des inquiétudes sérieuses quant à la capacité de la sous-région à atteindre ses Objectifs de Développement Durable (ODD). 

C’est la grande question au cœur de la 47ᵉ assemblée générale annuelle du Collège ouest-africain des médecins qui a débuté lundi à Lomé. La rencontre est placée sous le thème « Migration des personnels de santé et impact sur l’atteinte des Objectifs du développement durable en Afrique de l’Ouest ». La rencontre de trois jours est présidée par Moustafa Mijiyawa, ministre de la Santé.

9 médecins togolais intègrent le Collège Ouest-africain WACP

Crise de la fuite des médecins : le Togo et l’Afrique de l’Ouest en danger

Pour la représentante résidente de l’OMS, Fatoumata Binta Diallo, il était « impératif » de s’interroger sur les raisons profondes qui sous-tendent le phénomène persistant de fuite, estimant que « les solutions actuelles ne sont pas adéquates ou suffisantes ».

En effet, plusieurs facteurs contribuent à cette migration. Les médecins sont attirés par les opportunités de formation avancée offertes en Europe et au Canada, ainsi que par les meilleures perspectives de rémunération. Ces destinations offrent non seulement une meilleure qualité de vie, mais aussi des ressources pour le développement professionnel.

Ainsi, cette fuite des médecins a un impact majeur sur les systèmes de santé de l’Afrique de l’Ouest. La région fait face à une pénurie de médecins qualifiés, ce qui rend difficile la fourniture de soins de santé de qualité. Les communautés, en particulier dans les zones rurales, souffrent du manque d’accès à des services de santé adéquats.

La 47ᵉ assemblée du Collège des Médecins vise donc à discuter de ces questions brûlantes et à proposer des solutions pour lutter contre la fuite des médecins. Parmi les solutions envisagées, figure la mise en place de comités d’experts pour examiner la question sous des angles spécifiques adaptés à chaque contexte national.

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Pour rappel, le West African College of Physicians (WACP) est une société de médecins spécialistes qui a été créée en 1976. Initialement composée de cinq pays anglophones, elle s’est étendue pour inclure des pays francophones en Afrique de l’Ouest. Le WACP joue un rôle important dans le renforcement des capacités médicales dans la région. 

Gabon : les marabouts et féticheurs étrangers sommés de quitter le pays

Gabon : les marabouts et féticheurs étrangers sommés de quitter le pays

Au pays du Général Oligui N’guema, les marabouts, féticheurs ne sont plus les bienvenus. Le conseil national des rites et traditions du Gabon leur a donné un ultimatum six mois pour quitter le territoire national.

Cette décision fait suite à l’intronisation d’un certain Junior Xavier Ndong Ndong, nouveau président du bureau AD hoc du conseil, la semaine dernière. « À partir de ce jour, tous ceux qui pratiquent les fétiches, les marabouts étrangers sur le territoire gabonais, ils ont six mois pour arrêter ce qu’ils font et partir du Gabon », a lancé le nouveau dirigeant. 

Selon plusieurs médias locaux, les populations ne digéreraient pas certaines pratiques des marabouts, egun-egun et féticheurs étrangers qui suscitent, ces dernières années, colère et indignation. On évoque le cas du quartier Belle-vue II où au « lieu dit Boule-rouge ou au carrefour La Nation, les populations assistaient souvent, malgré elles, à des cérémonies de Vodou et autres cérémonies traditionnelles d’Afrique de l’Ouest ». 

Béninois, Togolais et même Congolais sont pointés du doigt. « Dans nos maisons, qu’ils louent, ils font des incantations. Ils plantent des objets bizarres et ils se vantent d’avoir des relations bien placées dans le pays », témoigne un habitant de Belle-Vue II, cité par un média local. Des populations croiraient que des propriétaires des maisons occupées par ces expatriés sont sous le coup des sorts. « Ils nous maraboutent. Ce qui explique le fait qu’ils restent là malgré nous ».

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Le prêtre Junior Xavier Ndong Ndong sait qu’il a une grande responsabilité. Il est convaincu que c’est la première fois que les enfants du Gabon peuvent se rassemblent pour former une fédération qui discutera des rites et des traditions de leur pays. 

Sénégal : Ousmane Sonko dans un profond coma (communiqué)

Sénégal : Ousmane Sonko dans un profond coma (communiqué)

La situation de M. Ousmane Sonko est alarmante et son état de santé s’aggrave de façon inquiétante. Il est entré dans un profond coma ce lundi 23 octobre 2023, ce qui a surpris même le Service hospitalier et conforte les inquiétudes que j’avais avancées après l’avoir visité la veille.

Ce qui est arrivé ce matin prouve que l’irréversible peut à tout moment se produire, puisque le Service de contrôle et de soins peut être pris au dépourvu à tout moment. Les autorités peuvent mettre fin à sa détention et elles connaissent les mécanismes juridiques pour y parvenir. Par ailleurs, à tous les degrés de juridiction, il existe une autorité à qui la loi confère le pouvoir de mettre fin à cette détention injuste que ne justifie que le jeu de pouvoir immonde dans une démocratie et un État de droit.

J’interpelle solennellement le Président de la République et le ministre de la justice qui ont des pouvoirs leur permettant d’activer des leviers qui ne portent pas atteinte à la séparation des pouvoirs et qui seraient conformes aux droits civils de la personne, garantis et protégés par les instruments internationaux des droits de l’homme.

Je lance aussi un appel pressant aux autorités religieuses qui ne doivent pas rester indifférentes face à cette situation, afin qu’elles usent de leur pouvoir et influence pour la libération immédiate et sans délai de Monsieur Ousmane Sonko qui, comme tout citoyen, doit jouir des droits élémentaires prévus par les lois nationales et les instruments juridiques internationaux ratifiés par le Sénégal et qui font que la détention avant jugement doit être une exception et la liberté la règle.

Je fais appel enfin à la communauté internationale soucieuse de paix et de stabilité dans la sous-région et dans le continent, pour qu’elle fasse tout ce que les accords et les liens d’amitié leur permet, pour que le trouble grave et persistant que cause le seul maintien en détention de M. Ousmane Sonko soit solutionné, avant que l’irréparable qui est prévisible ne se produise, avec des conséquences graves sur la paix, la sécurité et la stabilité dans la sous-région.

Maître Ciré Clédor Ly, membre du Collectif de défense de M. Ousmane Sonko.

Drame à Yopougon : l'effondrement d'un mur scolaire fait plusieurs victimes

Drame à Yopougon : l’effondrement d’un mur scolaire fait plusieurs victimes

C’est la consternation dans la commune de Yopougon suite à l’effondrement d’un mur scolaire. Après une forte, le mur de clôture de l’école primaire de Niangon Adjamé s’est effondré, entraînant un bilan dévastateur : une personne décédée et autre grièvement blessée.

La tragédie s’est produite ce lundi 23 octobre aux environs de 10 h 30 alors que les élèves et le personnel scolaire étaient encore dans l’enceinte de l’école. Le mur de l’école affaiblie par les grosses précipitations s’est subitement effondré, piégeant ceux qui étaient à proximité.

Le bilan est lourd et affligeant. Une fillette de 8 ans a perdu la vie et un garçon de 9 ans a été grièvement blessé. La scène a été filmée par plusieurs témoins présents sur les lieux, donnant un aperçu sur le drame.

Alertés, les autorités locales et les pompiers ont investi les lieux pour apporter les premiers secours aux victimes et évaluer l’ampleur des dégâts. Il s’agit là d’un évènement tragique qui rappelle l’importance de la sécurité des infrastructures publiques dans ces conditions météorologiques extrêmes. 

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Notons qu’au Togo, une tragédie similaire est survenue le mois passé, entraînant la mort de deux élèves dans un village de Blitta. Nous apprenons également via nos confrères de Togopost, l’effondrement d’un mur scolaire dans l’Oti le 19 octobre dernier. Aucune perte en vie humaine, mais plusieurs dégâts matériels ont été signalés.

Affaire Madjoulba : Ouverture du Procès du Gal. Kadangha devant un jury spécial

Affaire Madjoulba : ouverture du procès du Gal. Kadangha devant un jury spécial

Le procès de l’ancien chef d’État-major de l’armée togolaise, le Général Félix Abalo Kadangha, débute ce lundi devant le tribunal militaire de Lomé. Cette affaire fait grand bruit depuis les événements du 4 mai 2020, lorsque le Commandant du Bataillon d’intervention rapide (BIR), Toussaint Madjoulba, a été assassiné dans des circonstances mystérieuses. Un meurtre qui a suscité de nombreuses interrogations et émotions au Togo.

Le Général Kadangha et ses co-accusés sont confrontés à des accusations sérieuses, notamment « complicité d’assassinat, complicité d’entrave au bon fonctionnement de la justice et complot contre la sûreté intérieure de l’État ». Ces chefs d’accusation sont au cœur de l’affaire et pèsent lourdement sur les épaules de ces anciens officiers de haut rang.

Affaire Madjoulba : un procès sous haute surveillance

Le procès implique non seulement le Général Félix Kadangha, mais aussi d’autres acteurs clés, tels que le Colonel Ali Kodjo, le Commandant Atèkpè, le chauffeur du regretté Colonel Madjoulba, la Secrétaire particulière de Madjoulba, et d’autres personnalités importantes de l’armée togolaise.

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Le procès se déroule sous une haute surveillance, avec un jury spécial composé de généraux de l’armée, particulièrement Manganawe, Titikpina, Berena et Nandja Zakary. Il réunit 19 témoins, mais est également marqué par plusieurs restrictions. L’audience s’annonce complexe et cruciale pour l’avenir de tous les accusés.

Carnet noir : la femme du feu Col. Madjoulba est décédée

Carnet noir : la femme du feu Col. Madjoulba est décédée

Triste nouvelle pour les familles Madjoulba et Bayilabou. Mayen Marie-Grâce, l’épouse de feu Col Toussaint Bitala Madjoulba vient de décéder. La femme de l’ex-commandant du 1ᵉʳ Bataillon d’Intervention rapide (BIR) a rendu l’âme jeudi 19 octobre 2023, à la suite de la dégradation de son état de santé, comme rapporté par nos confrères de Gapola ce vendredi.

Mayen Marie-Grâce était très affectée par le décès de son mari. Son état de santé s’étant dégradée ces derniers jours, elle a rendu l’âme jeudi, dans la nuit.

Ce décès survient trois (3) ans après, l’assassinat du Col Madjoulba le 04 mai 2020 dans son bureau. Sa femme ne saura jamais ainsi ce qui s’est réellement passé ce jour-là. La rédaction présente toutes ses condoléances aux familles éplorées.