Au Cameroun, un scandale sexuel impliquant des hauts gradés de la police nationale enflamme les réseaux sociaux. Plusieurs vidéos explicites, diffusées en ligne, ont provoqué une onde de choc inédite au sein des forces de l’ordre.
Trois figures de la police camerounaise sont citées : Christelle Eboa, officier de police de 2ᵉ grade, le commissaire divisionnaire Josué Ossomo, et une autre femme également commissaire de police.
Selon les images, la première citée apparaît comme l’actrice principale des vidéos désormais virales. Le commissaire Ossomo, par ailleurs délégué régional du Centre par intérim, est présenté comme le réalisateur en chef des vidéos. Les séquences, diffusées en ligne, montrent des pratiques sexuelles impliquant les deux femmes, sous le regard du commissaire. Le tout aurait été tourné dans un bureau officiel de police, transformé pour l’occasion en studio de tournage de film X.
Dans une scène, on aperçoit la policière en train de caresser sa collègue tout en se déshabillant. Dans une autre, elle est allongée sur le dos pendant que sa partenaire lui rend la pareille. Si certains internautes, moqueurs, y voient un épisode digne du scandale Balthazar en Guinée équatoriale, d’autres dénoncent un acte choquant, d’autant plus qu’il s’est déroulé dans un lieu de service public.
D’après la presse locale, le scandale aurait éclaté fin juin 2025, révélant au grand jour un comportement jugé incompatible avec les valeurs de la police camerounaise. L’affaire fait tache d’huile et met à mal l’image d’une institution censée faire respecter la loi.
Face à l’ampleur de la controverse, la réaction de la hiérarchie a été immédiate : Christelle Eboa a été suspendue, Josué Ossomo a été relevé de ses fonctions de délégué régional et mis aux arrêts pour mœurs. Les deux femmes séjournent en prison. Une procédure de révocation des rangs de la police camerounaise est en cours.