Des rafales de coups de feu ont été entendues dans les premières heures de ce mardi dans le centre de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, près de la base aérienne.
Les coups de feu ont commencé à être entendus vers 00 h 45 (locales et GMT) au cœur de la capitale burkinabè, avant de cesser environ 40 minutes plus tard. « C’est un malheureux incident limité à la base aérienne » a déclaré à l’AFP une source sécuritaire sans plus de précision, affirmant que « la situation est sous contrôle« .
Momentanément interrompue, la circulation a repris timidement après. Ces tirs nourris sont intervenus 10 mois après un coup d’État, le deuxième en moins d’un an enregistré dans ce pays en proie à la violence jihadiste. Ils surviennent aussi six jours après un putsch au Niger voisin qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum.
Dans un communiqué publié lundi soir, les gouvernements burkinabés et maliens ont exprimé leur solidarité avec les putschistes de leur voisin nigérien, dirigés par le général Abdourahamane Tchiani.
Ils avertissent notamment « que toute intervention militaire contre le Niger serait considérée comme une déclaration de guerre contre le Burkina Faso et le Mali« . Une mise en garde survenue au lendemain de la menace d’usage de « la force » proférée par les dirigeants de la CEDEAO, soutenus par leurs partenaires occidentaux, dont la France.
AFP