Le coming-out de Brenda Biya sur les réseaux sociaux a provoqué de vives réactions. La fille du président camerounais Paul Biya, rappeuse résidant en Suisse, a posté une photo d’elle embrassant une femme, accompagnée de la mention : « PS : Je suis folle de toi et je veux que le monde le sache ».
Ce geste audacieux a suscité à la fois des accusations de vouloir « faire le buzz » et des éloges pour son courage. Dans un pays où l’homosexualité est réprimée, Brenda Biya a fait face à la presse depuis la publication de sa photo, ce 9 juillet. Elle a expliqué vouloir envoyer un « message fort ».
Brenda Biya se dit « soulagée » par les soutiens reçus
Cependant, elle a également été confrontée à des réactions négatives et homophobes. Elle a révélé que ses parents lui avaient demandé de supprimer la publication, qui n’est plus visible sur son compte Instagram. Depuis cet appel, elle indique qu’il y a eu « silence radio » de leur part.
Brenda Biya espère que son histoire pourra apporter de l’espoir à ceux qui, comme elle, souffrent en raison de leur orientation sexuelle. « Si je peux leur donner de l’espoir, les aider à se sentir moins seuls, si je peux envoyer de l’amour, j’en suis ravie », a-t-elle déclaré.
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Elle souhaite que cette action contribue à faire évoluer la société camerounaise et à changer la législation. En effet, un article du code pénal camerounais punit les relations sexuelles entre personnes de même sexe d’une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison. « Cette loi existait avant que mon père soit au pouvoir. Je la trouve injuste et j’ai l’espoir que mon histoire la fasse changer », conclut-elle.