La FESEN (Fédération des syndicats de l’éducation nationale) a annoncé une grève de deux jours pour les enseignants des écoles publiques du Togo. En effet, le secrétaire général Senon Hounsime, dans une sortie a fait le bilan de ce premier jour.
D’après le secrétaire de la FESEN, le mot d’ordre de grève a été suivi totalement dans plusieurs localités du Togo. « Je puis vous dire que le mot n’est pas tellement suivi à Lomé mais dans les périphéries à savoir Légbassito, Sogbossito etc le mot est suivi et certains établissements ont fermé », a-t-il.
Le mot d’ordre a été suivi
Le Secrétaire général de la FESEN précise que le mot d’ordre a été suivi à presque 100% dans les préfectures des Lacs (Aného), de Yoto, de Zio (surtout la partie nord) et de Haho, sauf à l’Ecole primaire du camp. Hounsime cite également Anié, Sokodoé, Sotouboua ou encore dans le grand nord notamment à Dapaong et Mandouri où les enseignants ont largement suivi le mot d’ordre.
Tout en notant une faible mobilisation dans la capitale et à Kara, Senon Hounsime se félicite de la réussite de la grève.
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Le responsable de la FESEN avoue qu’il n’a pas encore les bilans de certaines localités comme Vo et Atakpamé. « De toute façon, il n’y a pas de mouvement de grève qui est suivi à 100%. Cela n’existe pas », a-t-il reconnu.
M. Hounsime invite les enseignants à respecter également le mot d’ordre pour ce jeudi 4 novembre. « J’appelle les camarades enseignants à continuer le mouvement demain jeudi. Je ne sais pas ce qu’on appelle faute lourde en matière de grève chez les enseignants, on attend voir. Ce que je sais c’est que si on fait une grève et qu’on vous défalque cela du salaire, ça veut dire que le travail qui devait se faire est considéré comme fait » nous a confié au téléphone M. Hounssimé.
Grève illicite
Pour rappel, la FESEN réclame la non-paiement des primes spéciales (la gratification exceptionnelle) promises à tous les enseignants par le gouvernement.
Cette grève est illicite selon les ministres de la fonction publique, Gilbert Bawara et des enseignements, Prof Dodzi Kokoroko. Pour le camp gouvernemental, la demande du syndicat sera réglée suite à la prochaine révision du statut général de la fonction publique.