Le syndicat des Enseignants du Togo (SET) a lancé un nouveau mot d’ordre de grève de 72 heures qui débute ce mardi 29 mars.
Cette nouvelle grève intervient après que, le gouvernement soit resté indifférent à la précédente tenue les 24 et 25 mars derniers par le SET.
Une nouvelle grève de 72 heures
« Le débrayage débutera le mardi 29 mars 2022 à 06h 45 minutes sur l’ensemble du territoire togolais et s’arrêtera le 31 mars 2022 à 17h 00 minute. Toutefois la grève sera reconduite pour 72 heures la semaine suivante dépendant de la suite que vous donnerez à nos revendications », a indiqué le SET au gouvernement dans son courrier.
En effet, le ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat réagissant à la précédente grève du syndicat, a tenu des propos qualifiés d’ « injurieux » pour le SET. D’après le ministre, les responsables de cette organisation syndicale font du « charlatanisme » ou plutôt de la « comédie juridique ». Il prévient également que les récalcitrants seront exclus par la suite, de la fonction enseignante et mis à la disposition de la fonction publique. Il ne s’agit ni de menace ni d’intimidation mais de « la réaction ‘légitime’ de l’Etat », a expliqué le ministre.
Malgré les sorties du gouvernement, le SET, visiblement ne compte pas s’arrêter et l’on se demande jusqu’où ira le bras de fer entre les deux parties.
Un dialogue pour des discussions franches et sincères
Notons qu’ au-delà des revendications, le syndicat demande au gouvernement l’ouverture d’un dialogue pour des discussions franches et sincères. Pour les responsables du syndicat il s’agit « de parvenir à des solutions idoines et durables dans le secteur éducatif, en lieu et place des menaces, des intimidations et propos injurieux sur les enseignants ».
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Pour rappel, le SET revendique l’octroi d’une prime mensuelle de logement (50.000 f au moins) pour tout enseignant sans distinction en conformité avec la réforme de l’enseignement de 1975, une prime annuelle d’éloignement d’au moins 300 Fcfa/km.
Il réclame aussi le recrutement des enseignants volontaires exerçant ou ayant exercé dans un établissement public pendant 3 ans au moins et disposant de qualification professionnelle requise. Il demande également une allocation de mutation (au moins 100.000 f pour l’inter régional et 60 000 f pour l’intrarégional) pour les enseignants.