La Corée du nord de Kim Jong un épargné par la pandémie de la Covid-19 qui sévit depuis plus de deux ans vient d’être touchée. D’après les informations rendues publique par le président nord- coréen, un tout premier cas vient d’être signalé.
En effet, selon l’agence officielle KCNA, ce premier cas, détecté au cours tests effectués dimanche à Pyongyang sur des personnes malades et présentant de la fièvre, «correspond» au variant Omicron, hautement contagieux.
La réaction de Kim Jong un
Les détails ont été donné par Kim Jong-un qui a annoncé la mise en place d’un système de contrôle du virus d’«extrême urgence» à l’issue d’une réunion de crise du bureau politique.
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Pour parer au plus vite dans la limitation de la propagation du virus, Kim Jong-un décrète la mise en place de mesures de confinement, le renforcement du contrôle aux frontières et l’isolement des unités de travail.
Aux premières heures de la pandémie, la Corée du Nord avait pris la décision de fermeture totale du pays avec ordre de tirer à vue aux frontières pour limiter tout risque d’infection. Jusqu’ici, le pays n’avait jamais accepté recevoir des dons de vaccins, d’où qu’ils viennent.
Que ce fut de la Russie, de la Chine ou même de l’Onu. En septembre 2021, Kim Jong-un avait même rejeté 3 millions de doses du vaccin chinois Sinopharm proposées par l’Unicef, affirmant que la campagne de lutte contre l’épidémie nord-coréenne se ferait « à notre façon », à savoir en fermant à double tour le pays. Aujourd’hui, le pays va devoir apprendre à son tour à vivre avec le virus.
Il faut redouter une épidémie d’ampleur car le système de santé de ce pays est extrêmement fragile, ce qui rend les quelque 25 millions de Nord-Coréens particulièrement vulnérables.