Au tribunal de première instance de Cotonou au Bénin, l’audience du 12 Août a pris des allures de scène de théâtre. Dans le box des accusés, un jeune homme, poursuivi pour vol, a choisi une ligne de défense… disons, peu commune.
Selon les faits rapportés par La Nouvelle Tribune, il était environ 3 heures du matin lorsqu’il s’est introduit dans un immeuble. Le propriétaire, réveillé par un bruit suspect, est tombé nez à nez avec l’intrus. Réflexe immédiat, il l’a immobilisé sur place avant d’appeler la police. Jusqu’ici, rien de très mystérieux.
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Mais devant le juge, l’histoire a pris un virage inattendu. L’accusé a nié toute intention de voler. Il a juré, la main sur le cœur, qu’il n’avait pas choisi d’être là… mais que des “mauvais esprits” l’y avaient conduit. Selon lui, ces entités invisibles auraient pris les commandes de ses jambes et l’auraient guidé droit vers l’immeuble. L’assistance n’a pas résisté, quelques rires ont fusé dans la salle. Même le greffier a dû cacher un sourire derrière ses papiers.
Pour l’instant, les “mauvais esprits” n’ont pas été convoqués à témoigner. L’affaire est renvoyée au 7 octobre 2025 pour la suite des débats et les réquisitions du ministère public. En attendant, l’accusé devra réfléchir à sa défense… et peut-être trouver un exorciste plus convaincant que son avocat.
Sandrine TCHAMIE