Un énième coup d’État en Afrique de l’Ouest après le Mali, la Guinée Conakry et le Burkina Faso. Au Niger, le président Mohamed Bazoum a été démis de ses fonctions, d’après un communiqué des soldats membres du CNSP apparus mercredi soir à la télévision nationale. Ceci quelques heures après la détention du président au palais présidentiel.
Voici ce qu’il faut retenir des trois communiqués des putschistes
À la lecture des communiqués, les militaires de la garde présidentielle nigérienne affirment avoir renversé le président de la république Mohamed Bazoum. Ils justifient ce coup de force par la dégradation continue de la situation sécuritaire et la mauvaise gouvernance économique et sociale.
Les putschistes, dont jusque-là, on ignore officiellemt le leader, réaffirment leur attachement au respect de tous les engagements souscrits par le Niger et rassurent la communauté nationale et internationale par rapport au respect de l’intégrité physique et morale des autorités déchues. Et demandent donc aux partenaires extérieurs de ne pas s’ingérer.
Les institutions issues de la 7ᵉ République sont suspendues. Les Secrétaires, généraux des ministères, sont chargés d’expédier les affaires courantes de facto. Enfin, les frontières du pays sont fermées et un couvre-feu national de 22 h à 5 h du matin sur toute l’étendue du territoire national jusqu’à nouvel ordre a été décrété.
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Pour l’heure, la communauté internationale multiplie les appels à la libération de Mohamed Bazoum, « président démocratiquement élu ». Aucune information n’a filtré sur l’identité du nouvel homme fort du Niger. Néanmoins, selon des bruits de couloirs, le Général Salifou Mody est celui pressenti pour diriger la Transition.
Nabuch Aboubakar