Le média Facebook est vivement critiqué depuis quelques jours pour avoir aidé la police américaine a arrêté une adolescente de 17 ans. En pleine législation sur le droit de l’avortement aux États-Unis, ce fait vient de mettre de la poudre sur le feu.
Céleste Burgess 17 ans et sa mère sont, en effet, poursuivies par le tribunal de Comte de Madison (Nebraska) pour avortement clandestin. Les autorités se sont basées sur des preuves récoltées grâce à Facebook, qui a transmis à la police de l’État, leurs messages privés.
Ces données ont révélé des échanges de la jeune fille avec sa mère, où celle-ci lui donne des pilules abortives et lui explique comment les utiliser. À l’origine, Céleste et sa mère étaient poursuivies pour avoir brûlé et enterré un bébé alors une fausse-couche. Mais d’après les données des premières enquêtes, la fille était enceinte de plus 23 semaines. Or, dans l’État du Nebraska, l’avortement est illégal au-delà de 20 semaines.
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Les enquêteurs se sont tournés alors vers Facebook. Grâce à un mandat d’arrêt, ils ont accédé aux messages de la mère et de sa fille sur le réseau. Ces nouvelles preuves ont permis à la police de perquisitionner et de récupérer les téléphones et ordinateurs de la famille.
La jeune fille attend désormais son procès pour lequel elle sera jugée en tant que personne majeure avec sa mère.