Au lendemain du drame de Lomé, où l’effondrement d’un immeuble à plusieurs étages a causé la mort de trois personnes, les autorités municipales sont sous pression. La complexité des procédures dans l’octroi des permis de construire est vivement critiquée, en particulier dans le Grand Lomé.
La délivrance des permis de construire en question
Face à l’indignation croissante, les maires de la capitale annoncent des mesures pour simplifier et accélérer les procédures. Dans la commune de Golfe 5, le maire Kossi Aboka prend les devants. Il promet que la Division de l’aménagement, de l’urbanisme et de l’habitat (DAUH) réduira le délai de délivrance des permis à dix jours maximum.
Une initiative qui, selon lui, pourrait prévenir de nouvelles tragédies en s’assurant que les constructions respectent les normes de sécurité. Le maire Aboka a aussi rappelé qu’aucune construction ne doit démarrer sans une autorisation préalable. En parallèle, la commune a lancé une opération de contrôle pour vérifier le respect des normes et des permis dans toute la ville.
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Ces mesures, bien que nécessaires, n’ont pas pour vocation d’être répressives, précise le maire, tout en insistant sur la priorité de garantir la sécurité des habitants. En promettant plus de transparence et d’efficacité, les communes espèrent redonner confiance à une population ébranlée.