Le Togo a tiré des leçons dans la nouvelle attaque terroriste intervenue dans la nuit du 10 au 11 mai 2022 à Kpékpakandi, dans le nord du pays. Un acte qualifié de lâche et barbare selon le gouvernement qui engage des mesures sécuritaires frontalière de taille. Il s’agit de la réorganisation du dispositif de l’opération Koundjouare avec un renfort important des forces de défense.
En effet, avec les autorités togolaises, le commandement militaire a envoyé un important renfort dans la région depuis mercredi matin pour consolider les positions à Kpékpakandi.
Des troupes togolaises déployées assurent un verrouillage hermétique du cordon frontalier. Les habitants des hameaux les plus reculés sont priés de regagner les grands centres la nuit venue. Des instructions leur sont également données pour signaler tout mouvement suspect.
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Alors que les forces de défense et de sécurité du Burkina-Faso ont perdu le contrôle de la zone, qui est finalement un nid des jihadistes qui s’y organisent comme bon leur semble, le Togo est pratiquement seul face à la menace terroriste : « De l’autre côté, il n’y a plus de répondant…Le terrain est vide. Nous avons du boulot », avait indiqué récemment le ministre togolais de la de la sécurité et de la protection civile, Général Damehane Yark.