Ce jeudi, Cristina Krichner, la vice-présidente de l’Argentine, a été la cible d’une tentative d’assassinat à Buenos-Aires. Le suspect, un homme de nationalité brésilienne a été arrêté.
Sur les images de la scène, on voit l’homme pointé une arme chargée vers la tête de la vice-présidente, à quelques mètres à peines. Mais aucun coup de feu n’a été tiré. Les faits se sont déroulés en bas de chez elle alors qu’elle signait des livres et saluait des sympathisants. Le suspect fut rapidement saisi par la police. D’après plusieurs médias, il serait dans la trentaine.
« Cristina est en vie, car pour une raison qui n’a pas encore été confirmée techniquement, l’arme qui contenait cinq balles n’a pas fait feu bien qu’ayant été déclenchée », a déclaré le président argentin Alberto Fernandez dans une allocution.
Lire aussi : Argentine : un entraîneur fusillé en plein match
L’incident a suscité une vague de condamnations de la classe politique du pays et à l’international. Alberto Fernandez a dénoncé un fait « d’une énorme gravité, le plus grave survenu depuis que notre pays a retrouvé la démocratie » en 1983.
Il a également décrété un jour férié national ce vendredi, « pour que dans la paix et la concorde le peuple argentin puisse s’exprimer en défense de la vie, de la démocratie, et en solidarité avec notre vice-présidente ».