Le 13 décembre dernier, un accident tragique survenu à Agoè-Zongo a coûté la vie à huit personnes et en a blessé trois autres grièvement. L’incident provoqué par l’effondrement du tablier Est de la passerelle piétonne, révèle des défaillances structurelles et réglementaires préoccupantes.
Outre les pertes humaines, cet accident a causé d’importants dégâts matériels. En hommage aux victimes, le gouvernement a exprimé ses condoléances aux familles endeuillées et s’est engagé à offrir un accompagnement approprié aux survivants et à leurs proches.
Le rôle des entreprises dans la tragédie d’Agoè-Zongo
Le Procureur de la République a ouvert une enquête approfondie afin de déterminer les responsabilités pénales et administratives. Le dirigeant de la société propriétaire du camion à l’origine de l’accident, dont le gabarit irrégulier a provoqué l’effondrement, a été placé en garde à vue. Les entreprises responsables de la construction de la passerelle et de ses installations de sécurité ont également été convoquées.
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Pour renforcer la transparence, une commission d’enquête a été mise en place sur ordre du chef de l’État. Sa mission est d’analyser les manquements liés à la conception et à l’entretien de cette infrastructure.
Face à cette tragédie, le gouvernement a annoncé une série de mesures préventives :
- Inspection générale de toutes les passerelles piétonnes pour garantir leur sécurité et conformité.
- Renforcement des contrôles sur les gabarits des véhicules et les charges à l’essieu.
- Intensification de la surveillance routière pour identifier les véhicules hors normes.
- Surveillance stricte des cahiers de charges des entreprises d’infrastructures.
Le gouvernement promet de renforcer la sécurité routière et de garantir la fiabilité des équipements destinés aux piétons.