Les citoyens togolais font face à de nouvelles restrictions d’entrée aux États-Unis depuis ce 04 juin. Ceci dans le cadre d’un élargissement de l’interdiction de voyager décidé par le gouvernement de Trump. Cette politique, controversée, vise au total 19 pays, dont 12 sous interdiction totale et 7, dont le Togo, soumis à des restrictions partielles.
Des raisons de sécurité avancées par Washington
Selon les autorités américaines, plusieurs motifs justifient cette mesure. Le Togo est notamment pointé du doigt pour des lacunes dans ses systèmes de filtrage et de contrôle des voyageurs. Washington estime que ces insuffisances représentent un risque potentiel pour la sécurité nationale.
Autre argument : le taux élevé de dépassement de visa. De nombreux Togolais resteraient sur le sol américain au-delà de la durée autorisée, ce qui inquiète les responsables de l’immigration. Enfin, une évaluation standardisée aurait classé le pays comme à « haut risque », sans plus de détails publics sur les critères retenus.
Les restrictions ciblent principalement les visas de travail temporaire et les visas étudiants.
Cependant, certaines catégories de personnes ne sont pas concernées par cette interdiction :
- Les résidents permanents légaux (détenteurs de cartes vertes)
- Les voyageurs déjà en possession d’un visa valide
- Les personnes jugées utiles aux intérêts des États-Unis, qui peuvent bénéficier d’exemptions
En clair, l’interdiction ne signifie pas une fermeture totale des portes aux Togolais, mais elle complique fortement l’obtention de nouveaux visas pour ceux souhaitant partir étudier ou travailler sur le territoire américain.
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Pour l’heure, aucune précision n’a été donnée sur la durée de ces restrictions, ni sur un éventuel calendrier de réévaluation. Mais une chose est claire : pour de nombreux Togolais, l’accès au rêve américain est devenu, une fois encore, plus compliqué.