La ou plutôt les sextapes de Baltasar Ebang Engonga, haut responsable de l’Agence nationale d’investigation financière aka King Nassir du Guinée, fait trembler les murs du pouvoir. Qui aurait cru que le directeur d’une agence censée traquer les fraudes financières se retrouverait lui-même en plein scandale… de vidéos intimes ?
Avec plus de 400 vidéos enregistrées dans des bureaux, hôtels, voire des lieux publics, Engonga a poussé l’art de la surveillance à des fins très personnelles. Aujourd’hui, ces images, diffusées en boucle sur les réseaux sociaux, montrent le responsable avec plusieurs partenaires, certaines mariées et même des femmes de ses proches comme son oncle et son petit frère.
Le gouvernement tape sur la table dans cette affaire de Baltasar
Face à cette tornade médiatique, le gouvernement n’a pas tardé à réagir. Le vice-président en personne a rappelé que les représentants de l’État devaient adopter une conduite irréprochable. Et surtout, il a promis de renforcer les contrôles pour éviter qu’un tel dérapage ne se reproduise. Mais pour le peuple, ça ne passe pas : ce scandale, c’est un abus de pouvoir énorme. Que deviennent les outils de surveillance quand ils sont entre de mauvaises mains ?
Victimes et familles de Baltasar
Pour les victimes, l’affaire est loin d’être anodine. Entre honte et jugements, elles doivent gérer les retombées de cette exposition soudaine, et les regards qui se posent maintenant sur elles. La tension se ressent jusque dans les familles : certaines d’entre elles affrontent des divisions, et des enfants se retrouvent indirectement touchés par l’affaire. Pour couronner le tout, des doutes planent sur la santé d’Engonga, car les autorités se demandent s’il a pu exposer ses partenaires à des maladies. On est passé du feuilleton politique au drame sanitaire en un clin d’œil.
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En fin de compte, cette affaire révèle les abus de pouvoir et les dangers de la technologie. Reste à voir si ce scandale fera enfin bouger les lignes… ou si on aura simplement droit à un épisode supplémentaire dans la série des « buzzs».
Sandrine TCHAMIE