Au Nigeria, plus d’un quart des hommes découvrent qu’ils ne sont pas les pères biologiques de leurs enfants. C’est ce que révèle le rapport 2024 de Smart DNA, un centre de tests ADN basé à Lagos. Selon ce document, 27 % des tests de paternité effectués entre juillet 2023 et juin 2024 se sont révélés négatifs.
Les pères biologiques absents dans 27% des tests au Nigeria
Lagos se distingue par le nombre élevé de tests réalisés. La majorité des tests concernent les groupes ethniques Yoruba et Igbo, tandis que les Haoussa ne représentent qu’une infime part. Ce phénomène soulève des interrogations sur la crédulité ou la confiance aveugle au sein de cette ethnie.
Le rapport souligne également une augmentation des tests ADN à des fins d’immigration. De plus, les hommes âgés de 41 ans et plus, sont les plus enclins à effectuer ces tests, ce qui pourrait être lié à leur stabilité financière et à des préoccupations accrues concernant la paternité.
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Ces résultats sont une fenêtre sur les transformations sociétales du Nigeria. Quelles seraient les conclusions si une étude similaire était menée au Togo ?