C’est le début d’une nouvelle ère de progrès démocratique au Togo : le pays passe à la Vᵉ République avec un régime parlementaire. L’Assemblée nationale a, en effet, franchi un pas historique ce 25 mars 2024 en adoptant une nouvelle constitution.
Cette initiative vise à répondre aux exigences uniques du Togo en matière politique, sociale et économique, en établissant un cadre juridique et institutionnel rénové pour consolider la démocratie et promouvoir une gouvernance transparente et inclusive.
Vision stratégique pour un renouveau politique
Au cœur de la nouvelle réforme, l’introduction d’un mandat présidentiel unique de six ans représente une stratégie audacieuse pour revitaliser le leadership national et prévenir la stagnation politique. Cette mesure favorise un renouvellement continu au sein de la classe dirigeante.
Le Président du Conseil au centre du pouvoir
La nouvelle constitution redéfinit les rôles au sein de l’exécutif en plaçant le Président du Conseil comme le véritable chef du gouvernement. Il est chargé de conduire les affaires de l’État afin d’optimiser l’efficacité de l’exécutif tout en assurant une séparation claire des pouvoirs.
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L’adoption de cette constitution s’accompagne d’un engagement accru dans la lutte contre la corruption, avec des dispositions visant à renforcer l’autonomie des institutions dédiées et à leur fournir les moyens nécessaires pour poursuivre et sanctionner efficacement les actes répréhensibles.
La place du président de la République dans la nouvelle constitution
Malgré le redimensionnement du rôle du président de la République, celui-ci demeure central dans la préservation de l’unité nationale et de la cohésion. En tant que symbole de l’État, le président incarne l’esprit de rassemblement et le respect des valeurs démocratiques. Il renforce ainsi le tissu social et politique du pays.
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