Malgré la résolution du problème de retard de navire qui avait été précédemment communiqué par le gouvernement togolais, de nouvelles préoccupations liées à l’approvisionnement en carburant émergent. Ce matin, les chauffeurs de camions citernes auraient exprimé leur mécontentement et menacent de faire grève. Jusqu’à 10 heures, aucune livraison de carburant n’avait débuté.
La situation est de plus en plus préoccupante selon Loïc Lawson, un journaliste togolais. D’après ses informations, les négociations avec les chauffeurs en grève semblent être dans l’impasse.
« La négociation avec les chauffeurs grévistes est bloquée. La grève ne relèverait pas des syndicats puisqu’il n’y a pas eu de préavis », écrit-il sur Twitter. Ceci en ajoutant que l’État pourrait être contraint de déployer la police pour escorter les chauffeurs qui souhaitent travailler.
Cette nouvelle crise de l’approvisionnement en carburant intervient malgré les assurances données par le ministère du Commerce. Dans un communiqué précédent, madame Kayi Mivédor affirmait que des mesures avaient été prises pour garantir la disponibilité des produits pétroliers dans les stations-service et qu’un retour à la normale était prévu dès le lundi 18 septembre 2023.
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La nouvelle ministre du Commerce, madame, fait face à un défi majeur dès le début de son mandat, avec la nécessité de résoudre cette crise de l’approvisionnement en carburant qui pourrait avoir un impact significatif sur la vie quotidienne des citoyens togolais. La situation reste à suivre de près.
